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Les candidats à l'élection présidentielle répondent à la Lettre ouverte de la Fondation d'Auteuil

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Communiqué de presse Avril 2007

Les candidats à l'élection présidentielle répondent à la Lettre ouverte de la Fondation d’Auteuil sur les jeunes en difficulté

Les réponses des candidats A ce jour les candidats suivants ont répondu (dans l'ordre chronologique des réponses) : Corinne Lepage, Marie-Georges Buffet, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Jean-Marc Governatori, Philippe de Villiers, Arlette Laguiller, François Bayrou.

Extraits et propositions marquants… Marie Georges Buffet : « Je connais votre association et les valeurs qu'elle porte… » (…) « Qu'il s'agisse d'enfants de France comme de mineurs isolés étrangers, ils doivent pouvoir retrouver une stabilité. Ceci nécessite l'abrogation de toutes les mesures restrictives à la régularisation voire à la naturalisation des enfants isolés étrangers confiés à l'ASE et donc aussi à votre institution (…)C'est en retrouvant des conditions de vie décentes, d'emploi, de logement, de salaires que l'on pourra s'attaquer aux racines de la souffrance ».

Ségolène Royal a présenté des réponses point par point : « …agir dans le domaine de la prévention en donnant aux établissements scolaires les moyens de lutter contre l'échec ; mettre en place un véritable dispositif pour épauler les familles en difficulté ; créer un service public de la petite enfance et rendre obligatoire la scolarisation dès 3 ans ; en cas de crise mettre à disposition des mécanismes de médiation familiale mais aussi de soutien à la parentalité (internats de proximité) ; donner à la Nation les moyens de renforcer l'encadrement éducatif des établissements scolaires ; lutter contre toutes les formes de violences ; pour atteindre ces objectifs, (…) constituer localement des rencontres entre tous les acteurs et partenaires concernés car (…) on ne peut traiter isolément prévention, éducation, accompagnement et sanction quand elles s'imposent ». « C'est pourquoi, en considérant les 7 grandes propositions de la Fondation, je ne peux que souscrire à leur intégralité, sans réserve ».

Nicolas Sarkozy avait programmé une visite au village éducatif Saint Philippe de la Fondation d’Auteuil, à Meudon, le 20 mars dernier, mais ses responsabilités de ministre de l'Intérieur (qu'il était encore ce jour là) l'ont obligé à annuler au dernier moment. Une réponse écrite est annoncée.

Philippe de Villiers, « très sensible à l'activité de [la] Fondation » a adressé une note sur la famille et ses propositions : « inscription du mariage dans la Constitution, création d'un ministère de la famille, abolition de l'ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs, etc. »

Arlette Laguiller : « Je partage le sens de votre démarche » et ajoute que « ce devrait être à l'Éducation nationale de relever le défi dès l'école maternelle. Cela demande (…) des crédits et le budget préfère financer la Défense nationale… ». C'est pourquoi « dénoncer cette situation fait partie de mon combat ».

François Bayrou a répondu sous la plume de Marielle de Sarnez, sa directrice de campagne : « Pour François Bayrou, la question de la manière dont nous souhaitons élever nos enfants est la plus importante de toutes… A tous les enfants (…), nous devons les chances de réussir, quelle que soit leur origine, quelle que soit leur situation sociale et de fortune. (…) La petite enfance et l'école sont étroitement liées. L'école maternelle, qui est une singularité française, est pour François Bayrou une richesse très précieuse… Nous devons nous fixer un objectif : diviser par deux l'échec scolaire, et multiplier par deux la réussite scolaire, dans tous les milieux sociaux. La clé de tout cela, c'est l'innovation, l'évaluation et la communication de l'innovation… Nous nous engageons à faire nôtres vos priorités. »

Un sondage et un appel le 5 février Le 1er février dernier la Fondation d’Auteuil attire l'attention des candidats à l'élection présidentielle sur les jeunes en difficulté en leur adressant une Lettre ouverte. Pour appuyer son action elle publie le 5 février un sondage qui révèle que : • 83 % des personnes interrogées considèrent que les jeunes en grande difficulté ne sont pas suffisamment pris en compte dans les propositions des candidats. • 93 % pensent que la situation de ces jeunes est inquiétante pour l'avenir de la société. Sondage quantitatif réalisé par « Opinionway du 23 au 25 janvier 2007 sur un échantillon représentatif de 1025 personnes, interrogées en ligne.

Un message fort et 7 propositions Il s'agit pour la Fondation d’Auteuil de lancer un message fort sur les garçons et les filles en grande difficulté : lorsqu'ils reçoivent l'attention, le professionnalisme, la disponibilité et la bienveillante exigence qu'ils méritent, ils s'en sortent remarquablement. La société ne peut pas les laisser sur le bord de la route car ils sont notre avenir ! A partir de ses 141 années d'expérience, 7 propositions étaient formulées : agir beaucoup plus tôt auprès des enfants et des familles en difficulté, grâce à des services multi-accueil pour la petite enfance ; mieux utiliser les fonds consacrés à la jeunesse en difficulté ; favoriser un véritable suivi éducatif ; affirmer une politique de soutien à la famille ; prolonger la prise en charge des mineurs étrangers isolés au-delà de leurs 18 ans ; trouver des nouveaux modes de prise en charge en pédopsychiatrie et favoriser l'innovation.

La Fondation d'Auteuil, depuis 141 ans, accueille, éduque, forme et insère 8000 garçons et filles en grande difficulté sociale, scolaire, familiale, et affective, au sein de près de 160 établissements en France, répartis en 14 directions régionales. Ces jeunes lui sont confiés par leur famille ou par les services de l’Aide sociale à l’enfance. Chacun bénéficie d’un parcours personnalisé pour développer son savoir être et son savoir-faire dans le domaine professionnel de son choix.

Contacts Yglinga Benoit 06 63 70 61 69 Marie de Saint Laurent 06 67 59 50 31




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