Dans le mix énergétique mondial en 2011, les énergies renouvelables comptaient à 13%, quand la part du nucléaire était de 5%, celle du gaz de 21%, celle du charbon de 29% et celle du pétrole de 31% (selon Le mix énergétique mondial de 1990 à 2035). En fait, depuis quarante ans, la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie mondiale a peu évolué et en effet, l'émergence des pays en développement comme le Brésil, l'Inde ou la Chine qui voient leur population augmenter, ne fait qu'accroître les besoins en énergie de la planète.
Depuis la révolution industrielle, le mode de développement des pays est entièrement basé sur la consommation des énergies fossiles. Or il est désormais prouvé que le système de production d'énergie sur lequel se sont fondées nos sociétés, n'est pas un système pérenne. Il participe à détruire la planète. Ces énergies fossiles sont épuisables d'une part et les réserves disponibles aujourd'hui ne sont en mesure de couvrir les besoins de l'homme que pour quelques dizaines d'années encore - cent ans au plus pour le charbon par exemple. Et d'autre part, elles sont extrêmement polluantes. Émettrices de gaz à effet de serre, elles participent au phénomène de réchauffement climatique.
La planète, première victime du réchauffement climatique
C'est un fait, si le réchauffement climatique dépasse les 2°C, les conséquences pour la planète seront dramatiques. La première ? La disparition de plus de 10 000 îles durant le siècle en cours. Dans les 100 à 200 prochaines années, le niveau des océans montera d'au moins un mètre quand son niveau a pris dix centimètres ces 50 dernières années. A cette montée des eaux, les archipels du Pacifique ne résisteront pas et les îles de certaines régions d'Asie comme l'Indonésie, non plus. Les premiers concernés par la disparition de ces territoires sont bien sûr leurs habitants qui, bientôt, n'auront plus de « pays ». Alors le problème concerne aussi le reste du monde, qui va devoir faire face à de nombreuses demandes d'asile climatique et donc, à des migrations de population.Et les îles ne sont pas les seules concernées par cette montée des eaux. Dans le monde, de nombreuses villes sont construites sous le niveau de la mer. Alors si le niveau de la mer monte, c'est Miami, New York, Tokyo, Singapour, Amsterdam et Rotterdam qui seront entièrement submergées. Plus concrètement ? Pour la ville de Miami le phénomène est déjà irréversible et c'est en 2085 que New York ne sera plus habitable si l'humain ne réduit pas, de manière drastique, ses émissions de gaz à effet de serre.
Les océans ne seront pas les seuls à monter. Les températures aussi ! En moyenne, à la surface de la Terre, cette augmentation de la température va osciller entre 0,3°C et 4,8°C en fonction de la capacité de l'espèce humaine à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2100. Par exemple, en France, d'après une expérience menée par l'Organisation Météorologique Mondiale, le bulletin météo du 18 août 2050 annoncera 40°C à Paris et 43°C à Nîmes à cette date. Et les phénomènes météorologiques ne vont faire que s'accentuer : il y aura encore plus de sècheresse là où il fait déjà très sec et davantage de précipitations dans les régions déjà humides de la planète. Quant aux vagues de canicule, elles dureront plus longtemps et seront plus fréquentes.
Bien sûr, les changements climatiques, nous le savons parce que nous le vivons déjà, entrainent des phénomènes météorologiques extrêmes plus communément appelés catastrophes naturelles : Cyclones, inondations, typhons, sécheresse, ces phénomènes seront plus intenses et plus fréquents ! Alors la population va migrer et déjà en 2050 le nombre de réfugiés climatiques dans le monde devrait se porter à 250 millions. Entre 2011 et 2014, l'Internal Displacement Monitoring Centre en recensait le nombre de 83,5 millions et aujourd'hui, ils sont déjà plus nombreux que les réfugiés de guerre !
Le réchauffement climatique, enjeu de société
L'impact de ces changements climatiques sur les sociétés humaines sera important. Le manque d'eau va altérer l'agriculture et la production halieutique, accentuant immanquablement la pauvreté. D'ici 2080, la malnutrition pourrait toucher plus de 600 millions de personnes. Sur le plan sanitaire, des virus comme la dengue ou le paludisme pourraient, avec la capacité des moustiques à voyager plus loin, s'étendre à l'échelle de la planète. Et la contamination de l'eau pourrait, elle, développer les maladies diarrhéiques, de l'ordre déjà de 10% dans les 15 ans à venir. A chaque degré Celsius supplémentaire dû au réchauffement climatique, le nombre d'espèces animales vouées à disparaître croît. Dans l'état actuel des choses, une sur six disparaitra de la surface de la planète et la sixième extinction animale de masse est déjà en marche. Un phénomène que la Terre n'a pas vécu depuis 66 millions d'années. La Grande Barrière de Corail elle, a déjà perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes avec l'augmentation de la température de l'eau et l'acidification des océans. Plus de 400 espèces de coraux, 1500 espèces de poissons et 4000 espèces de mollusques sont désormais en péril.
Sur le plan de l'activité économique, de nombreux secteurs seront aussi touchés. Par exemple, la culture du vin en Europe. Avec les changements météorologiques, les régions productrices vont se déplacer sur le plan géographique et migrer dans des régions plus au nord. En Europe, la culture du vin pourrait baisser de 68% d'ici à 2050. Pour le secteur du transport aérien, les conditions de vol vont se compliquer avec une sérieuse augmentation des zones de turbulences et avec elle le risque d'accidents.
Bien sûr, les conséquences du réchauffement climatique auront un coût ! Et il est estimé, par l'économiste Nicolas Stern, entre 1% et 10% du PIB mondial, soit 5500 milliards d'euros en 2100.
Migrer vers un modèle plus durable de consommation de l'énergie semble donc indispensable aujourd'hui, si l'espèce humaine veut perdurer sur la planète. Et il y a urgence ! Urgence d'abandonner la consommation des énergies fossiles pour fonctionner avec les énergies renouvelables. Ce changement est déjà en marche dans le monde, avec pour première étape le mix énergétique des pays.
Qu'est-ce que le mix énergétique ?
La production d'électricité d'un pays est obtenue grâce à l'exploitation de différentes sources d'énergie. Le mix énergétique établit la proportion de chacune de ces énergies dans l'objectif de répondre aux besoins énergétiques à l'échelle nationale. En 2016, en France par exemple, la part des énergies renouvelables telles que le solaire, l'éolien ou les bioénergies, comptait pour 7,1% dans la production d'électricité. L'essentiel de la production étant encore basée sur l'énergie nucléaire (72,3%). Les énergies thermiques comme le gaz, le fioul et le charbon participaient à hauteur de 8,6% dans le mix énergétique. D'après un document sur l'énergie nucléaire disponible à cette adresse.
Le mix énergétique est différent pour chaque pays. Il dépend, en effet, des ressources dont dispose le territoire et des besoins à couvrir, mais pas uniquement. Le contexte historique, économique et social et les choix politiques qui en résultent, tiennent un rôle prépondérant dans la démarche de consommation énergétique d'un pays.
La COP21 de décembre 2015 qui réunissait à Paris les Nations Unies, sur la problématique du réchauffement climatique, entérine la volonté planétaire de consommer l'énergie différemment. C'est officiel, les énergies renouvelables vont peu à peu prendre la place des énergies fossiles dans nos modes de consommation et l'atteinte de cet objectif passera par la transition énergétique des pays, de leur industrie et de leurs habitants.
Les énergies renouvelables au secours de la planète
Depuis plus de 20 ans maintenant, de nombreux acteurs, spécialistes des énergies renouvelables, experts environnementaux ou encore professionnels du bâtiment, se préparent à ce changement et travaillent à proposer des solutions concrètes pour que la transition énergétique puisse avoir lieu.
Domuneo en fait partie ! Ce spécialiste de l'énergie solaire a mis au point une technologie qui permet de produire de l'électricité au sein de l'habitat, en s'appuyant sur l'énergie solaire. Ses panneaux solaires, véritables générateurs indépendants d'électricité, sont reliés à une unité centrale qui, installée au cœur de la maison, régit la consommation en électricité du foyer.
Nous l'aurons compris, à l'échelle des particuliers, la transition énergétique se passe au cœur de leur habitat où l'exploitation des énergies renouvelables gagne du terrain de jour en jour. Et ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers le solaire. Une solution telle que le générateur indépendant de Domuneo, présente en effet de nombreux avantages. Avant tout, l'installation en elle-même ne rejette pas de C02, participant ainsi à limiter le réchauffement climatique. Mécaniquement, elle ne s'use pas et ne nécessite pas beaucoup d'entretien et, quoi qu'il en soit, l'entreprise garantie la production d'électricité de ses installations pendant de plusieurs décennies.
Véritable solution complète, la technologie Domuneo inscrit les particuliers dans une réelle démarche de transition énergétique. Elle leur permet de produire et de consommer leur électricité et donc, de gagner en indépendance énergétique. Plus concrètement, les panneaux solaires, installés sur toit de la maison captent l'énergie du soleil. Leur micro-onduleur transforme cette énergie en courant alternatif et l'envoie dans l'installation électrique de la maison. A leur niveau, les clients Domuneo participent ainsi à réduire la facture énergétique à l'échelle de la planète !