Un laboratoire de physique ne peut pas être alimenté par de l’eau potable, puisque cette dernière est trop chargée en minéraux (magnésium, etc). Cela pourrait alors affecter la précision des résultats. Les diverses bactéries doivent de fait être éradiquées de l’eau. La neutralisation des polluants est réalisée au moyen d’un appareil pour purifier l’eau. Et c’est là que tout devient plus compliqué ! On compte en effet 3 qualités d’eau pour le laboratoire.
Choisir le bon type d’eau
Vous pratiquez l’analyse d’ultra-traces ou l’électrochimie ? C’est de l’eau ultra pure dont vous avez besoin. L’analyse microbiologique ou l’électrophysiologie est votre domaine d’activité ? Alimentez-vous en eau de type 2. Avec des essais de recherche moins critiques, tels que l’alimentation de stérilisateurs, l’eau de qualité osmosée est largement suffisante.
Choisir la bonne technologie de purification
La qualité d’eau requise est liée à la technologie pour purifier l’eau. Chacune présente des qualités et des points négatifs. Par exemple, l’osmose inverse (membrane semi perméable) dispose de paramètres facilement contrôlables mais requiert un prétraitement efficace. De nombreuses techniques sont d’ailleurs nécessaires pour supprimer tous les contaminants : l’électrodéionisation est efficace pour supprimer des ions, etc.
Préserver un environnement stérile
Combattre la multiplication des bactéries est en effet critique dans un laboratoire. Celles-ci pénètrent dans le réseau par l’eau d’alimentation. Puis, elles se multiplient sur les réservoirs de stockage, ceci expliquant l’obligation d’entretenir de manière régulière son appareil.
