Depuis un an, Google traite les données de ses recherches de manière sécurisée. Une recherche réalisée lorsque vous êtes connectés à votre compte Google est effectuée en https. L’objectif officiel est de protéger l’utilisateur. Le navigatuer Mozilla Firefox suit dans la foulé en automatisant la sécurisation des données, que l’on soit connecté au compte Google ou pas. Et quelques mois plus tard, c’est Google Chrome qui en fait autant.
La conséquence pour les utilisateurs est nulle. Un internaute qui ne suit pas l’actualité du référencement n’aura sans doute pas remarqué le changement. En revanche, pour une agence web ou une société de référencement de site internet, cette modification à changé la donne. En effet, une requête effectuée en mode sécurisée n’est pas traçable comme une requête normale. Le premier effet est de ne plus obtenir les mots-clés tapés dans la requête dans les outils de suivi de statistiques, Google Analytics en tête. Bien entendu, l’étude des effets du travail de référencement du site se complique.
L’agence 1-ter-net a réalisé une étude auprès des sites de ses clients pour mesurer la progression du "Not Provided" dans les statistiques. Prestataire de référencement d’une quarantaine de clients, l’agence web a pu en tirer une conclusion : L’évolution du Not Provided n’est pas la même en fonction du type d’entreprise. Une entreprise ciblant le web (comme le site de l’agence) ou ayant une cible de cadres / décideurs peut avoir jusqu’à 60% de requêtes en Not Provided. En revanche, si le site est un site d’artisan ou BtoC basique, le pourcentage de requêtes sécurisées est plus faible, entre 10% et 20%. Quoiqu’il en soit, nous sommes loin des résultats annoncés par Matt Cutts, porte parole de chez Google, qui estimait que le passage au https toucherait 10% des requêtes.
Pour en savoir plus, voir l’étude sur le site de l’agence 1-ter-net : http://www.1-ter-net.com/un-an-de-not-provided
