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Comment diagnostiquer le SOPK ?

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Un médecin de Newcastle, Dr Johnny Loughnane cherche à soigner l’hirsutisme, l’acné et le syndrome des ovaires polykystiques en soins primaires.

Le trouble endocrinien le plus fréquent chez la femme

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est le trouble endocrinien le plus fréquent chez les femmes, affectant de 3 à 7% des femmes en âge de procréer, son étiologie est encore incertaine. Les femmes atteintes du SOPK ont essentiellement des niveaux plus élevés d’androgènes et démontrent une insulinorésistance et un hyperinsulinisme. Les présentations cliniques sont hétérogènes et les caractéristiques cliniques et biochimiques peuvent varier au fil du temps chez les individus.

Le SOPK se caractérise par des signes cutanés d´hyperandrogénie tels que l´acné (30% des femmes sont affectées), l´hirsutisme (70% des femmes), la séborrhée, l’alopécie masculine ; des problèmes de fertilité ; un risque élevé de diabètes de type 2. Le SOPK peut fortement perturber le cycle menstruel, à savoir que 80% des femmes présentent une oligoménorrhée et 30% présentent une aménorrhée.

Le SOPK est donc une maladie multisystémique, dont tous les aspects doivent être pris en compte pendant la cure des patientes.

L´hirsutisme est définie comme la présence de longs poils gossiers et pigmentés chez les femmes et les jeunes filles, sur des zones habituellement dépourvues de poils, telles que la barbe, la partie inférieure de l’abdomen et la poitrine. 5-15% des femmes en âge de procréer sont touchées par cette condition médicale.

Les critères de Rotterdam

Afin de diagnostiquer le SOPK, un médecin va généralement considérer les critères de Rotterdam et se basera sur la présence de deux des éléments suivants : les ovaires polykystiques, l´oligo-ovulation ou anovulation et la présence excessive d’androgènes.

Avec ces critères, une femme avec une hyperandrogénie clinique (acné, hirsutisme, alopécie et oligoménorrhée) peut se voir diagnostiquer le SOPK.

De nombreuses patientes, mais certainement pas toutes, sont en surpoids et témoignent une résistance exacerbée à l’insuline. Les problèmes de peau, les troubles menstruels, les problèmes métaboliques et les difficultés de fertilité empirent si la patiente est en surpoids.

Les patientes souffrant du SOPK ont des taux élevés d’hyperinsulinémie et de dyslipidémie. Une fois que le SOPK est diagnostiqué et si l’IMC est supérieur à 30 ou qu´un parent a un diabète de type 2, un test de tolérance au glucose et les taux de lipides doivent être vérifiés à jeun. 10% des personnes atteintes du SOPK finiront par développer un diabète. Ces risques sont particulièrement plus élevés chez les femmes qui ont de l’embonpoint.