La conférence de Doha sur le climat s’ouvre aujourd’hui à Doha, au Qatar. Son but est simple : limiter la hausse des émissions dues au gaz à effets de serre à 2 degrés d’ici la fin du siècle. Cependant, selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, on est loin du compte. En effet, en 2010, 50,1 milliards de tonnes de CO2 ont été rejetés. C’est 20% de plus qu’en 2000. La situation n’est donc pas des plus heureuses. Selon les statistiques, si nous continuons à cette vitesse, on émettra 58 milliards de tonnes de CO2 en 2020. Or, pour rester dans l’objectif de la conférence qui se tient cette semaine au Qatar, il ne faudrait pas dépasser les 44 milliards de tonnes à cette date.
Si l’on ne veut pas dépasser la barre des deux degrés pour la fin du siècle, il est urgent d’agir car selon les estimations actuelles, si nous continuons à polluer de cette façon, la température augmentera de 3 à 5 degrés d’ici la fin du siècle. Pourtant, les principaux pollueurs se refusent à signer les différentes chartes proposées. C’est notamment le cas des Etats-Unis. La Belgique, elle, de son côté, veut prolonger le protocole de Kyoto.
Comme les statistiques le démontrent, il est grand temps de changer notre manière de consommer. Après les aides pour les panneaux photovoltaïques qui ont permis à un grand nombre de particuliers de se tourner vers cette source d’énergie renouvelable, il faut également pousser les particuliers à économiser de l’énergie en utilisant par exemple une pompe à chaleur au sein des ménages. Enfin, pour les particuliers qui ne se sont pas encore tournés vers les panneaux photovoltaïques, il faut savoir qu’un devis panneaux photovoltaïques est souvent gratuit. Il ne coûte donc rien de faire une simulation.
