Dans le but améliorer la lutte antidopage, l'AMA prévoit de mettre en place le passeport stéroïdien en France, dès le début de l'année 2014. Se basant sur l'urine, cette nouvelle technique sera utilisée avec les documents biologiques et applicables à tous les athlètes.
Le passeport biologique : un document incomplet
Dans la lutte contre le dopage, les autorités ont mis en place un passeport biologique qui se focalise sur la formule sanguine des athlètes. Ce document électronique peut déceler les transfusions sanguines, les EPO, ou érythropoïtéine, et les autres produits permettant l'évolution de l'hématocrite. Toutefois, selon l'AMA ou Agence mondiale anti-dopage, les limites de ce passeport sont trop importantes puisque celui-ci ne prend pas en compte un grand nombre de cas de dopage.
Le passeport stéroïdien
Récemment l'Agence mondial Antidopage a donné le feu vert sur le développement à grande échelle du passeport stéroïdien. Contrairement au biologique, qui se base essentiellement sur le sang, ce dernier permettra de mesurer les stéroïdes, anabolisants et androgènes dans les urines. En effet, selon les experts et les recherches scientifiques menés sur le sujet, l'urine est un milieu bien plus instable que le sang et un élément qui permettrait de déceler les cas de dopage les moins évidents.
Pour l'AMA, la mise en place de ce type de passeport sera une étape importante dans la lutte antidopage dans le monde du sport. D'après John Fahey, le président de l'agence, ce nouveau dispositif devrait être fonctionnel en France dès le début de l'année 2014. D'autre part, tous les documents concernant la gestion du module stéroïdien devraient être publiés avant la fin de l'année 2013.
Pour information, la Fédération internationale de football, plus connue sous l'acronyme FIFA, a déjà utilisé le passeport stéroïdien avec les documents électroniques biologiques, durant la Coupe des Confédérations du mois de juin. La nouvelle technique a été appliquée à tous les joueurs qui ont participé à ce championnat de football.
