communique de presse gratuit

Accueil du site
>
Entreprises
> La construction va mal au Québec

La construction va mal au Québec

36873



Chaque fois qu’on entend parler de la construction, au Québec, c’est pour quelque chose de vraiment négatif. Malheureusement, il faut en arriver à l’évidence : il est vrai que l’industrie, actuellement, est malade. Pour ceux qui n’ont pas suivi l’actualité de la province dans les dernières années, il est essentiel de refaire une petite remise à niveau sur le sujet.

La RBQ serait trop tolérante

C’est la Régie du Bâtiment du Québec qui est en charge d’octroyer les licences qui permettent aux entrepreneurs de démarrer une entreprise dans ce joyeux milieu qu’est l’industrie de la construction. Dans les dernières années, toutefois, certaines voix se sont élevées pour dire qu’il était trop facile de réussir ses examens et de pouvoir ensuite superviser des chantiers. Le résultat, ce serait un manque de compétences pratiques liées à leur emploi. J’ai d’ailleurs mis en référence un article qui vous permettra d’en savoir un peu plus sur les revendications des enquêteurs qui en étaient arrivés à cette conclusion.

Les ingénieurs et les entrepreneurs seraient corrompus

Bien entendu, ce n’est pas généralisé. Toutefois, dans le secteur municipal de certaines villes, y compris Laval et Montréal, on aurait découvert une quantité impressionnante d’hommes et de femmes un peu trop louche. Il aura fallu deux années de dures réclamations de la part de la population pour qu’une commission d’enquête soit déclenchée. Il y avait finalement tant de gens à interroger et tant de malversations à analyser que la commission, à sa fin vers 2015, aura duré pas loin de trois ans ! Heureusement que Charest a fini par craquer.

Les mises en chantier seraient en baisse

Ça, on ne peut pas le mettre sur le dos de l’industrie, mais il est vrai que plusieurs emplois dans l’industrie de la construction sont actuellement en péril parce que les mises en chantier de condominiums et de maisons sont en baisse dans une bonne partie des régions au Québec. C’est une situation que les parties d’opposition se font un plaisir d’attribuer à la faiblesse des politiques économiques du Parti Québécois, mais qui découle également de la poigne de fer de Jim Flaherty sur l’immobilier, histoire d’empêcher la bulle immobilière de trop gonfler.

Disons que les choses ne peuvent que s’améliorer dans les prochains mois.




Mots clés : Canada -