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L'enfant agité

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Beaucoup de nourrissons qui gesticulent et s’agitent au cours des premières semaines, peu à peu s’apaisent et se calment ; ils trouvent spontanément l’alternance entre les moments d’activité et ceux de repos. D’autres enfants continuent à se tortiller quand on les habille, à éclabousser toute l’eau du bain, à changer sans cesse de position. Et dès qu’ils sont plus grands, ils sont les premiers à ramper, à se redresser, à toucher à tout.

C’est surtout vers 18 mois que « l’enfant agité » commence à être qualifié d’instable, de casse-cou, alors qu’il s’agit le plus souvent d’un enfant tonique et pie de vie. Il faut noter que l’appréciation de cette activité un peu excessive va dépendre du seuil de tolérance de l’environnement. Certains parents s’en réjouissent, d’autres la supportent, d’autres enfin sont accablés, voire agressifs. Il en sera de même plus tard dans le milieu scolaire où un certain nombre de ces enfants, surtout s’ils sont rejetés, deviennent encore plus hyperactifs (ou hyperkinétiques, c’est le terme médical) et bruyants. Ces enfants, qui créent des difficultés à leur entourage, souffrent. A ce moment-là, il est nécessaire de consulter pour savoir si cette hyperactivité est liée à l’anxiété, à un manque de sécurité affective, à des condition ; et des rythmes de vie familiale inadaptés aux jeunes enfants ou s’il s’agit d’un problème médical qui nécessite un traitement. Certains enfants, lorsqu’ils sont loin du stress parental, ne posent pas de problème. Par exemple lorsqu’ils sort chez des grands-parents calmes et disponibles, qui ont un jardin ou qui proposent un partage des activités de la maison des jeux inhabituels, a la fois intéressants et reposants.