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Group Enr : le coût de la lutte contre le réchauffement climatique

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En novembre dernier plus de 15 000 scientifiques tiraient la sonnette d’alarme sur l’état de la planète et annonçaient que « si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle. » Pour répondre aux engagements de lutte contre le réchauffement climatique, il faut maintenant mobilier les finances publiques et privées à la mise en place de l’accord de Paris de 2015. C’est dans cette optique qu’a eu lieu, le 12 décembre 2017 à Paris le « One Planet Summit » organisé par l’ONU et le Groupe Banque mondiale. Cette réunion a pour vocation à encourager et à accélérer la mise en œuvre des moyens financiers indispensables pour mettre en marche la transition écologique. Cette réunion a mis d’accord plusieurs grands chefs d’entreprise du secteur privé, d’un autre côté des sociétés comme Group’ENR, installateur de solutions énergétiques durables, peuvent aussi participer à cet effort collectif.

Lors de la conférence de Lima sur les enjeux financiers de l’accord de Paris en octobre 2015, le ministre français des Finances et des comptes publics de l’époque, Michel Sapin avait annoncé que l’Etat devait jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique et qu’il devait fournir les financements nécessaires pour soutenir dans le temps la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Un sommet pour lutter contre le réchauffement de la planète

Ce sommet nommé « One Planet Summit », a été annoncé cet été par Emmanuel Macron et avait pour objectif de remobiliser sur la question du climat, suite à la décision du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris. 4000 participants et près de 800 organisations provenant du secteur public et du privé étaient présents à cette réunion. Le « One Planet Summit » a été organisé par la France, l’ONU et la Banque mondiale afin de permettre le financement, qui sont pour l’heure insuffisant, de l’accord de Paris.

L’accord de Paris, signé en décembre 2015 par 195 pays, fixe plusieurs objectifs à atteindre. Tout d’abord, il prévoir de maintenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2°C par rapport au niveau préindustriel. Pour ce faire, tous les pays signataires se sont engagés à faire des efforts volontaires pour participer à la diminution du réchauffement des températures et pour protéger les pays les plus vénérables des impacts de ce phénomène.

Par exemple, les pays les plus riches, historiquement responsable de la hausse des températures à cause de leurs rejets importants de gaz à effet de serre (GES), se sont engagés à fournir 100 milliards de dollars par an, à partir de 2020, aux pays en voie de développement pour les aider dans la transition écologique. Cet engagement financier devrait être revu à la hausse en 2025 et tous les cinq ans. Malheureusement, cet investissement semble être déjà très en dessous de ce qu’il faudra réellement avancer. En effet, l’Agence Internationale de l’Energie estime qu’il faudra en moyenne 3 500 milliard de dollars d’investissement uniquement dans le secteur énergétique, chaque année pendant 30 ans, pour contenir l’augmentation des températures à un minimum de 2°C.

Des engagements déjà non tenus

La situation est déjà mal amorcée. En effet, deux après le lancement de l’accord de Paris, alors que nous sommes encore au stade de la mise au point de la mécanique de l’accord (qui doit être finalisé pour 2018), nous sommes déjà au-dessus des engagements. Les différents accords volontaires des Etats nous place déjà dans une hausse des températures de plus de 3°C loin devant les 2°C de prévu. Il nous faut donc réajuster les coûts relatifs à cet objectif, qui sont difficiles à estimer et les efforts que chacun est prêt à faire.

La transition écologique implique pour tous les pays signataires de profonds changements technologiques ainsi que dans leurs modèles de développement, de production et d’énergie. C’est donc aussi tout le modèle économique et social des pays qui doit être repensé. De plus, l’impact futur des phénomènes extrêmes causés par la hausse des températures est difficilement chiffrable mais pourrait entraîner, d’ici 2030, plus de 100 millions de personnes dans la pauvreté. Chaque année, les impacts des phénomènes climatiques extrêmes se chiffrent à 520 milliards de dollars en perte de consommation et plongent 26 millions de personnes dans la pauvreté. Pour finir, les effets des changements climatiques obligeront les populations et les établissements à se déplacer au fil du temps notamment à cause de la remontée des eaux.

Le tableau ne cesse de s’assombrir car on sait aussi que dans les 15 prochaines années, la planète aura besoin d’environ 90 000 milliards de dollars de nouvelles infrastructures, notamment pour les pays en développement. De plus, d’ici 2050, il faudra nourrir 9 milliards de personnes tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Une seule chose est sûre : plus on agira vite face à ces problématiques, plus on évitera des coûts considérables pour l’avenir.

Impliquer le secteur privé dans la transition écologique

Outre la Banque mondiale, la prochaine étape est d’accompagner les pays en voie de développement dans la transition écologique et le déploiement des énergies renouvelables. La Banque a consacré cette année 13 milliards de dollars sur plus de 200 projets liés au climat et s’est engagée à accroitre de 28%, d’ici à 2020, ses financements pour répondre à la demande. Entre 2011 et 2016, la Banque dit avoir investi 63 milliards de dollars (plus de 10 milliards par an) dans plus de 1 000 projets d’adaptation au changement climatique.

La transition écologique nous pousse à revoir la conception même de notre société, c’est donc pour cette raison que les besoins financiers sont tellement importants. La finance publique nationale et internationale ne suffira pas à mettre en place les engagements pris dans l’accord de Paris, sans une forte implication du secteur privé. D’après la société financière internationale (IFC), les engagements pour l’action climatique de 21 économies émergentes permettent de rassembler, à eux seuls, 23 000 milliards de dollars en opportunités.

Des outils comme la taxe carbone permettent au secteur privé d’amener plusieurs avantages : protéger l’environnement, accroître les recettes et attirer les investisseurs vers les technologies propres.

Le « One Planet Summit », une journée pour mobiliser les acteurs financiers

Deux ans après l’accord de Paris, le président de la République française, Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et le président du Groupe Banque mondiale, Jim Yong Kim se sont retrouvés à Paris pour trouver des réponses financières à l’Accord de Paris. Quatre axes de travail ont été retenus :

  • Le premier pose la question du changement d'échelle de la finance pour l'action climat. En d'autres mots : quels instruments faut-il mobiliser pour financer les projets de développement à faible émissions de carbone ? En sachant que la finance publique ne pourra pas tout avancer puisqu'on parle ici de somme s'élevant à plusieurs milliards de milliards de dollars.
  • Le deuxième axe est de verdir la finance en faveur d'une économie durable. Comment faire pour que les acteurs de la finance investissent dans des projets de développement durable ?
  • Le troisième thème a pour vocation de renforcer la cohésion entre le secteur privé, public et les différents niveaux de gouvernements (international, national, régional et local) pour que ceux-ci puissent mettre en œuvre des solutions en faveur du climat.
  • Pour finir, le quatrième point est axé sur le renforcement des politiques publiques pour la transition écologique et solidaire. En d'autres mots il s'agit de fixer un cadre public pour poursuivre l'évolution de l'économie vers la transition bas-carbone et l'adaptation au changement climatique.

Un exemple d’une société privée qui lutte contre le réchauffement climatique

Il serait également envisageable que les finances publiques et privées aident des entreprises qui lutte activement contre la hausse des températures. En effet, des sociétés comme Group’ENR, permettent aux particuliers de s’équiper en systèmes énergétiques utilisant les énergies renouvelables.

Fondé à Bordeaux, elle est un des leaders dans ce domaine et est maintenant présente sur tout le territoire français (hors Corse et outre-mer). Son objectif principal est d’allier les énergies renouvelables et le développement durable pour le bien-être de ses clients et de la planète mais aussi trouver des solutions qui réunissent performance, confort et design.

Elle propose à ces clients des solutions qui permettent de faire la transition écologique des logements français comme des panneaux photovoltaïques, l’isolation extérieure, l’isolation des combles, des pompes à chaleur AIR/AIR, des pompes à chaleur AIR/EAU, des ballons d’eau chaude thermodynamique et des batteries de stockage.

Le réchauffement climatique étant un problème global qui touche le monde entier, il est normal que les citoyens se tournent vers les énergies vertes pour alimenter en énergies leurs habitations. Bien sûr, c’est au gouvernement de pousser tout le monde à équiper leurs maisons avec ce genre de systèmes notamment avec des aides et des subventions. Si toute la population mondiale se tournaient vers des entreprises spécialisées dans l’installation de solutions énergétiques, comme Group’ENR, il serait peut-être possible de freiner ce terrible phénomène qu’est le réchauffement climatique.




Mots clés : environnement -