Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, les taux de mortalité attribuables au paludisme ont baissé de 25% ces dix dernières années grâce aux mesures de prévention et de soins.
Une maladie vieille comme le monde
Bonne nouvelle pour commencer l'année : selon l'Organisation Mondiale de la Santé, les taux de mortalité attribuables au paludisme ont baissé de 25% ces dix dernières années grâce aux mesures de prévention et de soins.
Le paludisme, ou malaria, est dû à un parasite propagé par les moustiques et provoquant maux de têtes, vomissements et fièvre. S’il n'est pas traité, le paludisme peut vite devenir mortel en raison des problèmes circulatoires qu'il entraîne. La maladie serait un pathogène depuis le début de l'histoire de notre espèce, il y a 50 000 ans.
Les décès en baisse
En 2010, on a recensé 655 000 décès liés à la maladie -des enfants pour la plupart. C'est 45 000 de moins qu'il y a 10 ans, époque à laquelle les rapports avaient fait état d'un million de victimes.
La maladie avait rebondi dans les années 70, les moustiques étant devenus résistants aux pesticides, et les parasites résistants à la chloroquine.
Les progrès les plus encourageants ont été enregistrés en Afrique, le continent le plus touché par la maladie.
Des moyens toujours insuffisants
Mais selon le rapport, ces progrès pourraient vite retomber. En effet, la prévention et les soins coûtent chers ; le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme a maintenant désespérément besoin d'argent pour continuer à financer les mesures visant à combattre et à prévenir la maladie, comme la distribution à grande échelle de médicaments antipaludiques et de moustiquaires.
Selon le rapport, les 2 milliards de dollars que le Fonds reçoit annuellement ne couvrent qu'un tiers des besoins.
145 millions de moustiquaires ont été distribuées en sur le continent africain en 2010, mais les filets sont fragiles et se déchirent facilement : quant à l'anti-moustique dont ils sont imprégnés, son action s'affaiblit jusqu'à disparaitre complètement au bout de 3 ans.
