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Enquête Amdocs: les opérateurs face à un goulet d'étranglement

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La 4G ne suffira pas à elle seule à satisfaire la demande d’Internet mobile : la majorité des opérateurs prévoient ainsi de multiplier au moins par dix le nombre de « small cells » d’ici à 2017 afin de répondre à la consommation de données des terminaux

Paris, le 13 septembre 2012 - Amdocs (NYSE : DOX), leader du marché des systèmes et services d’expérience client, publie les résultats d’une enquête mettant en lumière le défi auquel sont confrontés les services de planification et de logistique des opérateurs mobiles pour faire face à une demande de connexions Internet qui sera plus que multipliée par 20 au cours des cinq prochaines années.

Selon cette étude réalisée par Rethink Technology Research, les opérateurs mobiles prévoient de déployer plusieurs millions de « small cells »# afin d’accroître la capacité de leur réseau. Cette évolution est cruciale pour permettre à ceux-ci de répondre à l’augmentation de la demande pour la 3G et de tenir les promesses de la 4G, deux impératifs qui vont considérablement alourdir la charge de travail de leurs services de planification et de logistique. L’enquête révèle que 59% des opérateurs envisagent de déployer au moins 10 fois plus de « small cells » d’ici à 2017 qu’en 2011, alors que les responsables de la planification des réseaux, pour près de la moitié d’entre eux (47%), déclarent que la pénurie de ressources dans ce domaine constitue leur principal problème à l’heure actuelle, et un frein aux déploiements.

Parmi les autres résultats marquants de l’enquête : • Nécessité d’une forte augmentation de la capacité Internet mobile : 94% des opérateurs prévoient une croissance d’un facteur 20 ou plus d’ici à 2017, voire d’un facteur 50 pour 24% de ceux-ci. • Les nouvelles technologies telles que la 4G et le LTE ne fournissent qu’une partie de la solution : tous les opérateurs admettent que les toutes dernières technologies 4G et LTE n’apporteront qu’une partie des gains d’efficacité nécessaires. Pour optimiser les performances de leur réseau, ils auront besoin de nouveaux outils évolués de planification et de gestion en complément des technologies faisant partie des spécifications LTE, telles que SON (Self-Organizing Networks). • Les investissements dans les réseaux vont croissant : 50% des opérateurs prévoient d’accroître leurs investissements de 10 à 20% entre 2012 et 2017, et 23% davantage encore. Aucun ne s’attend à un recul dans ce domaine. • Le délestage Wi-Fi devrait contribuer à soulager le fardeau de l’Internet mobile : 88% des opérateurs entendent proposer le Wi-Fi dans le cadre de leurs services mobiles d’ici à 2016 et 22% prévoient de l’intégrer dans au moins la moitié de leurs stations de base cellulaires d’ici la fin 2017, ce qui réduira encore la fardeau d’Internet sur la 3G et le LTE.

« Les opérateurs font face à un déferlement de données, prévoyant dans ce domaine une demande multipliée au moins par 20 au cours des cinq prochaines années, or la 4G ne va pas résoudre ce problème à elle seule car la majorité des terminaux resteront en 3G », observe Caroline Gabriel, directrice de recherche chez Rethink Technology Research. « La solution passe par les "small cells", parfaites pour renforcer la capacité et la couverture sur les sites fixes, mais la nécessité d’ajouter des millions de nouvelles cellules crée un goulet d’étranglement dans la planification des réseaux et les opérateurs doivent se doter d’outils plus intelligents en la matière afin d’accélérer le processus. »

« Alors que les budgets des opérateurs subissent une pression croissante, le nombre considérable de "small cells" représente un investissement non négligeable », commente Rebecca Prudhomme, vice-présidente marketing produits et solutions d’Amdocs. « Les opérateurs doivent faire appel à des méthodologies de planification réseau à la fois sophistiquées et souples pour un maximum d’efficacité et d’automatisation en vue de rester compétitifs. »

L’enquête a été réalisée en avril-mai 2012 auprès d’un échantillon international de plus de 65 opérateurs mobiles et convergents Tier 1 et Tier 2, sous la forme d’un questionnaire par e mail suivi d’entretiens téléphoniques.

# Les « small cells » sont des stations de base cellulaires très compactes, à faible consommation électrique et de courte portée, à la différence des macrocellules classiques qui couvrent plusieurs dizaines de kilomètres. Elles sont de deux types : les femtocellules - installées chez les particuliers ou dans les petites entreprises et connectées au réseau de l’opérateur via une liaison haut débit - et les « metro cells », qui sont des nœuds de plus grande capacité, offrant une portée de quelques centaines de mètres et typiquement utilisées à l’intérieur ou à l’extérieur des grands immeubles, des centres commerciaux, des gares ou des enceintes sportives.




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