La championne de cyclisme britannique Joanna Roswell, âgée de 23 ans, déclare que perdre ses cheveux a fait d´elle la championne qu´elle est aujourd´hui.
L’espoir olympique dévoile son alopécie
Après avoir remporté la médaille d’or à la Coupe du monde de cyclisme, des millions de téléspectateurs on pu voir comment Joanna Rowsell s´est débarrassée de son casque et s´est fièrement dressée sur le podium pour recevoir sa médaille.
Avec son crâne chauve, l’espoir olympique de 23 ans n’avait aucune idée qu’elle deviendrait en une nuit le porte parole des personnes souffrant d’alopécie.
En effet, après avoir perdu sa longue chevelure auburn à l'âge de dix ans, elle a passé des années à couvrir sa perte de cheveux sous des perruques et des chapeaux.
Joanna Rowsell a eu la pelade alors qu´elle était seulement âgée de 10 ans. Elle ne dispose actuellement que de quelques parcelles de cheveux sur son cuir chevelu et a décidé d’opter pour la perruque occasionnelle lorsqu´elle a eu 20 ans
L’alopécie a fait de moi qui je suis
Mais après avoir retrouvé confiance en elle par le biais du cyclisme à haut niveau, elle a commencé à se sentir à l’aise dans sa peau. En fait, C´est à l´alopécie qu´elle attribue sa transformation en la jeune femme déterminée et téméraire qu´elle est aujourd’hui.
Elle a récemment déclaré : « Maintenant, je ne peux plus imaginer ma vie si je n’avais pas eu l’alopécie. Je ne sais pas quelle route j’aurais prise. Cela me fait très peur de penser que je ne serai peut-être pas arrivé au cyclisme. L’alopécie m’a rendue très timide, ce que je suis restée intensément au fond de moi, cela m´a permis de me concentrer sur mes études et d´obtenir de bons résultats aux examens ».
« Travailler est la seule chose qui m’aide à ne pas me soucier de l’avenir, de savoir si j´aurais un jour un petit ami, comment je pourrais obtenir un emploi ou faire face à des étrangers. Puis le cyclisme est arrivé et j’y ai appliqué la même éthique de travail. J’ai travaillé sans me soucier de mes cheveux et je me suis uniquement concentrée sur cela. Cela fait de moi qui je suis ».
