Depuis la publication du décret autorisant l'utilisation des défibrillateurs automatisés externes(DAE), nous assistions en France depuis des mois à un débat très actif au sujet des différences entre défibrillateur semi-automatique et défibrillateur entièrement automatique.
Afin de faire le point et de répondre à d'éventuelles questions au sujet de la responsabilité des maires et de l’utilisateur, voici ci-dessous quelques points extrait d'une étude approfondie de la législation française. Cette étude est parue dans "La Lettre Santé" publiée par Landwell & associés (Avril/Mai 2007). Elle a été conduite par Michèle Anahory, avocate spécialisée
Cette étude fait ressortir 2 éléments très important :
- Aspect Scientifique : "Etant données les dernières recommandations de l’ERC et de l’AHA, il est fort probable que cette technologie (défibrillateur entièrement automatique ) soit progressivement abandonnée".
- Aspect règlementaire français favorable au défibrillateur semi-automatique : "Le recours privilégié aux DSA présente donc une sécurité juridique supplémentaire au bénéfice des maires de communes".
Enfin pour des raisons de sécurité de l’utilisateur tant que les appareils ne seront pas en mesure de s’assurer que personne ne touche le patient avant la délivrance du choc, CardiOuest recommande vivement de s’orienter vers les défibrillateur Semi-Automatique.
Ces éléments expliquent la raison pour laquelle la plupart des fabricants ont peu à peu abandonné cette technologie au profit des semi-automatique (pour les défibrillateurs en accès public).
