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A chaque besoin son assurance crédit

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Dans une conjoncture difficile, la gestion risque client est certes un impératif stratégique pour les entreprises, mais pas à n'importe quel prix ! Les sociétés sont de plus en plus exigeantes en termes de ratio prime/efficacité. Ainsi, les assurances crédits ont adapté leurs offres en tenant compte des attentes précises de leurs clients. Pour les sociétés dont la surface financière n'autorise aucun risque client inconsidéré, c'est l'intégralité des factures émises qui devront être assurées. Pour les sociétés plus assises, seules les pertes exceptionnelles (souvent potentiellement élevées) seront concernées.

Premier cas de figure, les petites sociétés (en-deçà de 35 millions d'euros de CA) Composé en majeure partie de PME et de PMI, ce groupe se voit surtout proposer une assurance globale (tous les clients couverts doivent bénéficier d'un agrément), accompagnée de services de prévention et de recouvrement. Une assurance pour pertes exceptionnelles pourra être proposée en cas de contrats particulièrement importants et risqués (la SFAC appelle cela l'Excess conditionnée dans son jargon d'assurance credit). L'indemnisation en cas de créances irrécouvrables est également prévue. La prime est fonction du montant maximal d'indemnisation prévue.

Deuxième cas de figure, les très petites sociétés (TPE entre 0,2 et 2 millions d'euros de CA) Les contrats sont là aussi adaptés à la structure de ces sociétés. La gestion du risque client est toujours assurée, mais les démarches sont plus simples pour permettre des indemnisations plus rapides. Pour la sfac, la prime est calculée sur une base forfaitaire annuelle.

Troisième cas de figure, les grosses entreprises (au-delà de 35 millions de CA) Ici, on parle de gestion de risque clients très importants, souvent représentés par des défauts de paiement résultant de dépôts de bilan de clients importants. Le cadre standard du contrat n'a plus vraiment lieu d'être : seules les pertes exceptionnelles (Excess standard ou concertée dans le jargon de la SFAC) sont assurées. Les encours autorisés sont alors négociés entre l'assurance crédit et le chef d'entreprise. La prime est ici proportionnelle au montant maximal d’indemnisation prévue.