L'agence américaine FDA (Food and Drug Administration) vient de déclarer que les pilules 3ème génération ne présentent pas plus de risques de thrombose que les autres contraceptifs oraux combinés (COC).
« Pas de risques accrus »
L'agence américaine FDA (Food and Drug Administration) vient de déclarer que les pilules 3ème génération –telles que Cerazette, Marvelon et Jasmine- ne présentent pas plus de risques de thrombose que les autres contraceptifs oraux combinés (COC).
Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) ou de thrombose artérielle existe pourtant, mais il reste infime et serait le même avec toutes les pilules, toutes générations confondues –si tant est que les posologies et indications soient respectées.
Une polémique qui n’a pas lieu d’être ?
On qualifie de pilule 3ème génération les pilules contenant du progestatif désogestrel.
En soutenant que les risques de TEV sont les mêmes pour toutes les pilules combinées, et qu'il n'existe pas plus de risques avec les pilules « 3ème génération », la FDA réfute une polémique qui sévit depuis plusieurs mois déjà.
La pilule reste le moyen de contraception favori des Françaises : en moyenne, il s'en vend 41 boîtes toutes les minutes.
Une complication extrêmement rare
La TEV reste une complication extrêmement rare ; ainsi, sa fréquence est de 3 à 9 pour 10 000 femmes par an, avec un risque légèrement accru pendant les premières années d'utilisation.
Cela dit, comme avec tout médicament, certaines contre-indications existent : aussi, l'utilisation des pilules COC n'est pas recommandée chez les fumeuses de plus de 35 ans, ou ayant des antécédents d'accidents vasculaire-cérébraux, de diabète et de migraine.
Mais que l’on se rassure. Une question de pilule, peut-être, mais pas une question de générations ; les dernières nées ne semblent pas plus dangereuses que celles utilisées depuis quelques décennies déjà.
