L'hiver n'est pas la meilleure saison pour les automobilistes. Outre le fait que les propriétaires de cabriolet ne peuvent pas sortir cheveux au vent, au risque de finir frigorifié dans leurs voitures, l'hiver à des conséquences sur une grande partie du parc automobile français. La première conséquence intervient dès lors que l'on essaie de mettre le contact et qu'on se rend compte que la batterie est à plat. Le changement de batterie est alors inévitable, surtout sur les véhicules modernes qui acceptent très mal l'usage des pinces électriques. Au risque de voir son ordinateur de bord déconnecté de la réalité et indiquant de mauvaises informations, il faut privilégier le changement de batterie.
Le moteur est en route mais la visibilité est nulle, la faute à une buée sur votre pare brise ou un pare brise gelé. Les conseils de grand-mère, comme asperger le pare brise d'eau chaude sont à prescrire car bien qu'ils permettent de dégeler le pare brise de manière immédiate, l'effet à long terme peut être désastreux et conduire au remplacement du pare brise purement et simplement. Les joints d'étanchéité n'ayant pas vu d'un bonne œil l'amplitude de température imposé par le jet d'eau chaude sur du gel.
Les conditions de visibilité sont bonnes, vous prenez la route. Les pneumatiques, si l'était encore utile de le rappeler, sont le seul lien entre la voiture et la chaussée. L'hiver, de nombreux automobilistes prennent le soin de changer de pneus et passer sur des modèles hiver. En Allemagne, les compagnies d'assurance conseillent fortement à leurs assurés de chausser des pneus hiver, au risque de voir leurs cotisations augmenter ou de voir le remboursement après un accident ne pas prendre en charge la totalité des frais engagés.
Le changement de pneumatique permet ainsi de répondre aux conditions climatiques et d'être bien équipé dans des conditions extrêmes. Les gommes hiver absorbent mieux les déformations de la chaussée et permettent un appui idéal de la voiture en toute circonstance. Si toutes les régions de France ne subissent pas la neige et les conditions de conduite extrêmes que cela provoque, pour la plupart des automobilistes, le verglas reste le risque principal.
Bien que le matériel puisse jouer dans ces conditions d'adhérence précaire, les réactions ne sont pas les mêmes entre une citadine ou un 4x4, la première cause d'accident sur verglas est la méconnaissance de la réaction de la voiture et de ses propres réflexes. Lorsque la voiture échappe à son pilote, il est évident que mettre le pied sur le frein est le premier geste et c'est à ce moment que la voiture tire tout droit dans le premier obstacle. La conduite dans des conditions hivernales s'apprend. Il ne faut pas attendre d'avoir été victime d'un accident pour prendre ces leçons mais plutôt anticiper pour s'assurer de rester maitre de son véhicule.
