Les rédacteurs qui sont invités à créer du contenu sur le web se doivent de comprendre ce média pour l’exploiter au mieux. La lecture sur écran étant différente de celle sur papier, sur plusieurs aspect :
- Lecture plus rapide sur papier que sur un écran
- Contexte de lecture différent sur internet (recherche d’information, lecture à partir d’un smartphone dans les transports en communs ...)
Dès lors, concevoir du contenu spécifiquement pour le web est un exercice qui nécessite une bonne connaissance du domaine du web et de l’expérience pour réussir à comprendre les mots qui plaisent au lectorat et qui aideront ainsi les articles à être bien partagé sur les réseaux sociaux.
Prenons un exemple simple, dans le monde journalistique la pyramide inversée désigne une méthodologie qui consiste à classer les informations au sein d’un article. La démarche lorsqu’elle est utilisée sur un format papier consiste à écrire un chapô qui résume l’intégralité d’un article pour que les lecteurs savent s’ils veulent lire la suite pour en apprendre plus. Sur le web, l’objectif sera presque le même, à la différence qu’il devra un peu plus susciter l’intérêt et la curiosité. Ce chapô sera particulièrement utile pour encourager les internautes à scroller sur la page pour poursuivre la lecture. Car l’intégralité du contenu est rarement visible sur l’écran sans scroll. C’est pour cette raison, que le chapô doit aussi être accompagné d’une illustration. Les images en plein milieu d’un article n’étant visible que si le visiteur à déjà commencé à scroller.
Toutes ces règles éditoriales sont des astuces pour bien être lu sur le web. Le choix d’un titre peut également être optimisé. Ce titre sera utilisé dans le flux RSS mais aussi comme aperçu dans les Tweets ou les "like" de Facebook. Dès lors, le titre d’un article sur le web doit résumé le contenu facilement et donner l’envie d’en apprendre plus.
