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L'importance de la première impression

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L’importance de la première

Une seconde de Talleyrand, grande figure historique du premier empire, compagnon de route de Napoléon, traître, survivant de toutes les crises et de toutes les guerres dans une période troublée de l'Histoire mais aussi grand opportuniste devant l'éternel : “Méfiez vous de votre première impression, car en général c'est la bonne.”

Deux citations assez lourdes de sens qui vont totalement à l'encontre du “on ne juge jamais un livre à sa couverture”...

Sauf qu'en attendant, quand on achète un livre, on se fie à une maison d'édition qui a fait ses preuves. Pour une biographie d'une personnalité connue, on s'attend à voir une photo (pourquoi achèterais-je un bouquin sur Mitterrand alors qu'on y voit Chirac dessus). Pour un livre de littérature, on prend souvent une édition neuve. Et quand on a de l'argent et qu'on veut faire valoir son capital culturel, on achète une édition de la Pléïade. Donc on juge aussi un bouquin à sa couverture.

Jugement d'une personne

Quand on a une conversation avec quelqu'un, un rendez-vous professionnel, un entretien d'embauche, une levée de fond, une interview, une conférence ou un discours à faire, il en va de même. On a toujours un jugement basé sur l'apparence de quelqu'un. On va aussi évaluer son vocabulaire, ce qu'on perçoit de sa compétence, est-ce qu'il s'agit d'un expert ou d'une personne pas ultra compétente, d'où vient-elle, sommes-nous du même milieu.

On aura toujours une première impression qui va conditionner en grande partie la perception qu'on va avoir de son interlocuteur. Cela peut sembler injuste, mais c'est une réalité à prendre en compte, a fortiori dans le milieu professionnel, où on a beau avoir des méthodes de management disruptif, la communication intra-entreprise reste particulièrement codifiée.

On s'attend à ce qu'un chef soit compétent dans tous les domaines de son entreprise, qu'un manager connaisse suffisamment ses collaborateurs pour leur assigner une tâche en accord avec ce qu'ils savent faire, qu'il sache communiquer aussi. On attend d'un commercial qu'il soit l'ambassadeur de sa boîte et qu'il soit suffisamment persuasif pour faire du chiffre.

On a donc tous des attentes liées à la fonction de quelqu'un, que ce soit dans la famille, dans l'entreprise ou dans n'importe quel autre milieu. Et la première impression peut aussi bien combler les attentes de notre vis-à-vis ou les décevoir fortement.

Congruence directe

C'est là qu'entre en jeu la congruence, l'adéquation entre ce que vous faites et la manière dont vous le manifestez.

Cette congruence, c'est ce que cherchent à faire la vaste majorité des formations en prise de parole en public, avec tout un tas de notions comme le storytelling, l'incarnation de votre message, vous adapter à votre auditoire, gérer votre stress pour transmettre ce que vous avez à dire le plus sereinement possible, etc.

Ces différents éléments, on les connaît tous. Elles se basent sur la loi de Mehrabian, qui découpe en verbal(votre texte), non-verbal (posture, expressions faciales) et paraverbal (la voix) ce qu'on perçoit de votre message. Ces formations s'attardent évidemment sur le fond mais aussi, et surtout sur la forme, ce qui va contribuer à donner une bonne première impression auprès de votre auditoire Limites de ce modèle

Il y a bien entendu des limites à ce modèle

Imaginons une soirée networking. Si vous n'avez rien à dire, que vous n'avez pas réfléchi à comment expliquer ce en quoi vous êtes spécial, que vous êtes un expert dans votre domaine, vous aurez beau avoir la meilleure posture du monde, avoir travaillé les inflexions de votre voix, on aura des difficultés à voir en quoi vous pouvez aider, en quoi vous pouvez contribuer à la vie de votre réseau. Vous serez sympathique, vous aurez donné bonne impression mais on ne fera pas plus attention à vous que ça.

De la même manière, vous êtes un super expert dans votre domaine, vous êtes indispensables pour générer de la valeur, mais vous avez une posture voûtée, une voix qui ne porte pas, vous ne savez pas vulgariser votre propos. Le résultat sera le même, vous ne serez pas entendus, on ne fera pas justice à votre savoir faire et on ne vous sollicitera pas pour une commande importante. Donner une bonne première impression

Donner une bonne première impression, quand bien on parle d'une impression fugace, immédiate, ça se prépare en amont.

Cela se prépare déjà en sachant ce qu'on va dire, comment on va le dire. Sommes-nous un chercheur qui soutient sa thèse devant un public d’experts ? Doit-on faire de la vulgarisation car on est au Collège de France ? Et si jamais on était délégué syndical CGT ou Sud devant le MEDEF, comment se préparer en prenant en compte les parties prenantes ? Pour une conférence, comment fait-on ?

Comme pour une négociation, devant un interlocuteur ou un public qu'on ne connaît pas a priori, on se prépare et on adapte dans la mesure du possible son discours à sa cible.

Autre chose à préparer : quel est le cadre de la prise de parole ? On parle ici d'un dialogue ? D'une négociation ? D'un podcast ? Ici, il s'agira justement de comprendre, voire de fixer les règles du jeu en prenant en compte le contexte, les interlocuteurs, leurs attentes et surtout : ont-ils le temps ? Sont-ils en mesure de prendre la peine de vous comprendre ?

C'est pour cela d'ailleurs que les exercices d'élévator pitch sont particulièrement utiles. Ils permettent d'aller droit au but lorsqu'on parle à quelqu'un, car on se débarrasse du superflu pour aller directement à l'essentiel.

Et le comment ?

Une fois que votre message, votre cible et la forme de votre message ont été dits, une fois que le logos et l'éthos sont établis, on va aller sur le pathos. Et cela se fait notamment grâce à la voix et la posture.

Ces deux composantes d'un message ne sont rien sans le contenu. Mais sans émetteur, le message ne sert pas à grand chose et ne peut pas non plus porter comme ça devrait.

Partons du principe que la voix est une conséquence de qui vous êtes. Quand vous n'avez pas confiance en vous, ça s'entend. Quand votre posture est en berne, ça s'entend. Quand vous ne savez pas ce que vous allez dire d'une phrase à l'autre, ça s'entend aussi.

Là où vous avez de la chance, c'est que cela se travaille aussi. Vous aurez des coaches qui iront dans le théâtre d'improvisation, d'autres qui sont d'excellents marketeux qui vous proposent des formations CPF qui ne valent pas le prix affiché. Et vous aurez des coaches instinctifs, qui savent appuyer sur les bons leviers et vous poussent dans vos retranchements.

Approche technique de la prise de parole en public

Il y en a d'autres, enfin, qui ont une approche rigoureuse, scientifique, pas si loin que ça de la médecine et de l'orthophonie, mais dans une perspective de performance, qui utilisent des métriques mesurables pour calibrer un discours de la façon la plus efficace possible sans pour autant en atténuer la spontanéité.

Cette approche, technique, précise et de pointe, c'est celle d'Emilien Hamel, dans le cadre de ses formations prise de parole intensif ou des accompagnements individuels dans son pack individuel salariés qu'il propose.

Ces formations abordent le fond, la forme, la congruence entre ce que votre expertise et la manière dont vous allez la manifester, avec une posture adéquate quelles que soient les circonstances, des résultats reproductibles dans le milieu du travail et une efficacité éprouvée.

C'est un investissement sur vous-même que vous faites. ET pour citer Warren Buffet :

« Le meilleur investissement que vous pouvez faire, c'est d'investir sur vous-même… plus vous apprenez, plus vous gagnez. »



Voir en ligne formation prise de parole en intensif : https://emilienhamel.fr/formation-prise-parole-intensif/