Avant de commencer les explications, il convient de comprendre que le lobbying a les mêmes finalités dans la quasi totalité des pays du monde où il s’applique, cependant, les stratégies et la réglementation sont loin d’être les mêmes. Par exemple, aux Etats-Unis, les entreprises se doivent de faire des déclarations pour préciser les sommes dépensées au titre du lobbying, en France, ce n’est pas le cas.
Dans les deux cas, que l’on soit en France ou que l’on traverse l’Atlantique, les entreprises ne dévoilent pas les techniques adoptées. Parfois, elles ne savent elles-même, pas du tout les stratégies mises en place pour aboutir à la communication d’influence qu’elles souhaitaient développer. En effet, ce sont généralement les cabinets de lobbying qui se chargent intégralement de ces dossiers.
La définition
Mais concrètement, venons-en à l’explication relative à ce terme qui intrigue tant de monde. En fait, c’est un concept assez simple qui vise à faire valoir les intérêts d’un ou de plusieurs clients au travers de méthodes plus ou moins complexes. Par exemple, si une nouvelle loi va être mise en place pour rajouter des dizaines de conditions pour les locations immobilières, alors les lobbies des propriétaires bailleurs vont monter au créneau pour expliquer que le gouvernement n’a pas intérêt à faire cela, car le risque est que ces mêmes propriétaires ne louent plus rien.
Un exemple d’actualité
Différentes illustrations peuvent être développées pour expliquer de manière concrète l’intérêt de ces groupes de pression. Prenons un exemple d’actualité qui a été médiatisé en cette fin de mois de mai 2012. Il semble qu’un lobbying bancaire sur le Livret A soit en train de se mettre en place.
Depuis le début de l’année, l’ancien candidat à la présidentielle qui a finalement été élu avait fait des propositions relatives à l’épargne des Français. L’idée principale était de pousser encore plus haut le plafond des dépôts. En l’occurrence, au lieu des 15 300 euros habituels, la réforme viserait à ce que les particuliers puissent épargner jusqu’à 30 600 euros.
Tout l’argent collecté en plus aurait un rôle assez précis qui est le financement des logements sociaux. C’est donc une nouvelle intéressante pour l’habitat, mais une moins bonne pour les banques. Ces dernières cherchent justement à éviter que la réforme ne passe. C’est à travers un lobbying que les revendications se font.