Plus de 50 % de la population mondiale vit en zone urbaine, et il est prévu que ce chiffre atteigne 70 % en 2050. La ville en effet est pourvoyeuse d’emplois, de soins, d’éducation.
Le défi est de créer ou de recréer du vivre ensemble en ville, en remplacement des anciens réseaux de solidarité et de travail qui ont structuré nos sociétés majoritairement rurales pendant des siècles. Nombre de villes parient sur le numérique pour faciliter les échanges et le partage de l’information entre les habitants, et même coproduire les services qui nous rendront demain la vie plus facile. Ceci vaut surtout pour les villes des pays développés. Dans les villes du Sud, dans un contexte de pénurie généralisée, il reste l’énergie et la détermination des habitants, qui utilisent toutes les technologies à leur portée pour fédérer leurs actions, se partager les ressources et aménager l’espace.
Dans le dense environnement urbain, il faut aussi injecter de la fluidité et de l’inattendu porteur d’opportunités d’où sortira l’innovation sociale et économique. Jamais, l’importance du territoire n’a autant été mise en valeur qu’à notre époque où l’on vante pourtant la dé-territorialisation des échanges.
Les villes et régions apprenantes d’aujourd’hui ambitionnent un développement durable et global. Prospérité économique, emplois de haut niveau, attractivité culturelle sont à l’honneur. Mais il faut impérativement qu’en ces cités se développe aussi une culture de d’échange ne laissant personne sur le bord du chemin. En France, la ville de Brest est souvent citée en exemple de ville apprenante et équitable ; elle nous rappelle qu’il n’y a pas de savoirs dignes de ce nom qui ne soient partagés.
Thot Cursus vous invite à arpenter les ruelles et les avenues des villes numériques et apprenantes du monde.
