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Dépistage du cancer de la prostate

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La haute autorité de santé (HAS) a publié le 4 avril 2012 un rapport sur les intérêts du dépistage de la prostate par dosage du taux de PSA. En effet, ce dépistage est remis en question et ne serait pas un indice fiable pour détecter un cancer de la prostate. Le PSA est un antigène prostatique qu'on dose par une prise de sang. L'augmentation de ce taux ne serait donc pas un bon moyen de diagnostiquer un cancer de la prostate et serait à l'origine de nombreuses opérations inutiles aux conséquences lourdes au niveau urinaire et sexuel (problème d'érection). La prostate se situe entre le rectum et la vessie et ne mesure que quelques centimètres. Elle entoure le canal urinaire, l'urètre, qui permet d'évacuer l'urine. Elle produit un liquide indispensable à la formation du sperme. Ce liquide est stocké dans les vésicules séminales afin de nourrir les spermatozoïdes et aider à l'expulsion du sperme. Il y a deux principaux problèmes liés à la prostate. L'adénome qui est bénin et le cancer de la prostate qui développe de façon anarchique les cellules. Le cancer de la prostate peut s'étendre aux organes voisins (la vessie et le rectum).

Il est indispensable de détecter le cancer de la prostate le plus tôt possible afin que les métastases ne se développent dans les poumons, les os ou le cerveau. Le dépistage pourra se faire par touché rectal et par dosage de PSA. Cette dernière est communément faite par les urologues de France. Environ 30% des cancers de la prostate ne sont qu'un signe de vieillissement et n'ont pas besoin de traitement radical. Les facteurs de risque sont pourtant élevés. La HAS déclare qu'il est encore difficile de détecter la population masculine à risque. Le dépistage systématique n'est donc plus à l'ordre du jour mais un suivi régulier tous les 2 ans après 50 ans est conseillé.