communique de presse gratuit

Accueil du site
>
Santé / Médecine
> Comment le défibrillateur aide à sauver des vies

Comment le défibrillateur aide à sauver des vies

29583



L’intérêt du défibrillateur Les accidents cardio-vasculaires font de nombreuses victimes chaque année en France. Partant de ce constat, la loi a évolué et offre la possibilité à toute personne de s’équiper d’un défibrillateur pour pouvoir intervenir en cas d’arrêt cardiaques. Il convient donc de bien saisir ce que cet appareil permet de faire, ce qu’il est nécessaire de savoir sur son fonctionnement et de savoir quels modèles de défibrillateur existent sur le marché.

Le fonctionnement Le défibrillateur agit en envoyant une décharge électrique par des électrodes posées sur la peau de la victime. La décharge n’est envoyée uniquement que si le rythme est dit "choquable", c’est à dire si et uniquement si la victime est en état d’arrêt cardiaque. Il ne faut l’utiliser qu’en cas d’arrêt cardiorespiratoire, et pour maximiser les chances de survie, dans les cinq minutes après l’accident, au delà le risque de décès augmente très rapidement. Pour le faire fonctionner, il faut coller les électrodes à l’endroit expliqué sur la notice et suivre les instructions vocales de l’appareil. La présence d’un appareil de défibrillation ne doit pas faire oublier l’importance d’appeler les secours en parallèle de l’acte de réanimation.

Les différents modèles de défibrillateur Il existe plusieurs types de défibrillateur. Le modèle automatique est aussi appelé DEA (EA pour "entièrement automatique"), ne nécessite pas d’appuyer sur un bouton pour délivrer le choc. Seul un avertissement sonore rappelle qu’il ne faut pas être en contact avec la victime lors du choc électrique. Les modèles semi-automatiques nécessitent quant à eux l’appui sur un bouton. Ces modèles ne nécessitent aucune formation particulière et peuvent être utilisés par tous. Les modèles manuels sont réservés au personnel médical, qui analyse la pertinence d’un choc électrique. Deux situations entraînent cette stimulation : la fibrillation ventriculaire (responsable de la plupart des décès) et la tachycardie ventriculaire rapide avec absence de pouls.