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A Paris l'immobilier de luxe ne connait pas la crise

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A Paris l’immobilier de luxe ne connait pas la crise

Dopé par les multimillionnaires étrangers, l’immobilier très haut de gamme prospère dans la Capitale. État des lieux d’un marché d’exception épargné par les turbulences financières.

Un quart d’heure pour acheter un appartement à 3 millions d’euros ! Il ne faut en général guère plus de temps à un Russe pour acquérir un somptueux pied-à-terre avec vue sur la Tour Eiffel ! Richard Bellanger, directeur de l’agence HAUSSMANN Prestige Paris connaît bien ces nouveaux investisseurs « parisiens ». « Ils viennent habiter à Paris cinq week-ends dans l’année et pour eux la Capitale se limite aux arrondissements centraux, 6e, 7e, 8e et 16e nord, avec de préférence une vue de carte postale sur la Tour Eiffel, le Champs de Mars, Notre-Dame, ou l’île Saint-Louis ! », observe-t-il. Les cinq premiers arrondissements et la banlieue chic de Boulogne ou Neuilly sont aussi très appréciés. « Cherchez le pétrole et vous trouverez les clients » Dans ces quartiers très huppés, ce sont désormais ces multimillionnaires étrangers qui font la loi… et les prix ! Chez Daniel Féau, leader sur ce segment, ils représentaient 70 % des transactions supérieures à 4 millions d’euros à la fin du premier trimestre 2007 ! Quai d’Orsay, dans le 7e arrondissement, un Suisse vient par exemple de s’offrir un magnifique appartement de 630 m², avec un studio de service de 25 m² et un box pour 4 voitures ! Prix total : 9 850 000 euros ! Les Italiens et les Anglais sont aussi nombreux. Les Américains font un retour remarqué. « Mais on observe l’arrivée d’acquéreurs venus de Russie, et des pays de l’ex-bloc soviétique, du Pakistan, d’Extrême-Orient et des pays du Golfe », explique l’agence Daniel Féau. « Cherchez le pétrole et vous trouverez les clients ! » plaisante un responsable d’agence. Nouveaux riches, nouvelles mœurs : ces nouveaux acquéreurs passent rarement des mois à visiter avant de se décider. Pour acheter un appartement de 220 m² à 4,2 millions d’euros, un jeune Japonais de 27 ans ne s’est pas embarrassé. « Madame a choisi et Monsieur a visité 5 minutes avant de signer », raconte la responsable de la transaction. A plus de 19 000 euros/m², il était pourtant bien au-dessus des prix du marché ! Les ventes à plus 4 millions d’euros en hausse de 50 % En 2007, au-delà de 4 millions d’euros, les biens vendus par Daniel Féau se sont négociés en moyenne 16 500 euros/m². Entre 2 et 4 millions d’euros, il fallait compter 11 000 euros/m². Mais ces tarifs ne découragent pas les acheteurs, bien au contraire. L’agence a enregistré une hausse de 80 % des transactions entre 2 et 4 millions et de 50 % pour celles supérieures à 4 millions d’euros, cette année. Et les prix résistent bien à la conjoncture. « Ce marché va à contre-courant de ce qui se passe en province et en périphérie parisienne où le nombre de ventes a tendance à baisser et où les prix stagnent », souligne Charles-Marie Jottras, président de Féau. « C’est un marché qui ne connaît pas la crise », confirme Richard Bellanger. La hausse des taux d’intérêt n’est pas un souci pour cette clientèle richissime ! Et dans la capitale française, les biens à la hauteur de leurs exigences ne sont pas si nombreux. De l’ancien ou rien A Paris, en effet, pas question de détruire un immeuble haussmannien pour construire des résidences modernes très haut de gamme comme à Londres ou à New York. « Ce marché échappe totalement aux promoteurs immobiliers. Depuis 1930, on ne construit plus de luxe à Paris, mais que des cages à lapins avec 2,5 m sous plafond », déplore Charles-Marie Jottras. Il faut une vente, ou une succession pour qu’une nouvelle offre se profile. Pourtant, les multimillionnaires, eux, sont de plus en plus nombreux et toujours aussi friands de la Capitale « du luxe et du raffinement » et de son marché immobilier « relativement bon marché », explique Richard Bellanger. Eh oui, comparés aux tarifs de New York, Londres ou Beverly Hills, 11 000 euros/m² sont une bagatelle ! « A Moscou, on ne trouve rien à moins de 40 000 euros/m² dans les zones sécurisées, A Monaco, il faut compter en moyenne 70 000 euros/m² ! » remarque Charles-Marie Jottras. Mais à ce niveau de revenus, quand on aime, on ne compte pas ! « C’est avant tout un achat coup de cœur », rappelle Richard Bellanger. « Si l’appartement leur plaît, ces investisseurs peuvent très bien acheter un logement de 200 m² alors qu’ils en cherchaient seulement un de 70 m² ». Et puis, c’est tellement pratique pour aller faire ses courses avenues Montaigne

Article : Claire Planchard




Mots clés : agence immobiliere - Paris -