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Quand un ancien employé de Philip Morris fait un documentaire sur le tabac

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L'image des fabricants de tabac n'a pas vraiment le vent en poupe. Un nouveau documentaire vient de sortir, révélant les dessous d'une industrie aux pratiques ambigües. Et cette fois-ci, c'est un ancien employé de Philip Morris qui s'y met.

Quand un docteur s'en mêle

L'image des fabricants de tabac n'a pas vraiment le vent en poupe. Un nouveau documentaire vient de sortir, révélant les dessous d'une industrie aux pratiques ambigües. Et cette fois-ci, c'est un ancien employé de Philip Morris qui s'y met.

Fort de son doctorat en psychologie expérimentale, Victor DeNoble a été embauché par la firme en 1980 avec la mission de tester des alternatives à la nicotine. Mais le scientifique s'est vite rendu compte des propriétés hautement addictives du produit chimique.

Un rapport censuré

Ainsi, le docteur DeNoble et ses employés ont été pour le moins étonnés lorsqu'ils se sont rendus compte que leurs rats de laboratoire ne pouvaient passer une journée sans des doses toujours plus élevées de nicotine –certains consommant jusqu'à 90 bouffées par jour.

A la vue du rapport, leurs supérieurs les ont sommés de garder le silence. Motif : trop dérangeant pour le public. La compagnie s'est donc débarrassée du rapport.

Et lorsqu'il a commencé à soutenir une campagne pour la régulation des substances addictives dans les cigarettes, le docteur DeNoble s’est tout bonnement fait renvoyer de la firme.

Des vérités encore peu connues

Commence alors une opération d'information publique sur ce que renferment vraiment nos cigarettes. Déterminé à « faire quelque chose de bien », Victor s'est donné pour mission d'informer le public sur les dessous d'une industrie dont le succès est mesuré par sa capacité à rendre les gens « accro ».

Les cigarettes contiennent toute une kyrielle de produits chimiques, dont de l'acétone (utilisé dans les dissolvants pour ongles), du naphtalène (utilisé comme antimites), de l'ammoniaque (un détergent), de l'arsenic (poison violent) et du polonium 210 (un élément radioactif) –faisant des cigarettes, selon l'historien Robert Proctor, « l'artefact le plus meurtrier de l'histoire de la civilisation ».