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LES MOUSQUETAIRES AU COUVENT de Louis Varney à Neuilly (92)

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Cette fois, ils sont bien plus que trois et ils vont au couvent. Les camarades d'Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan n'ont pas une reine à sauver du terrible cardinal rouge, mais deux exquises couventines : l'une, Marie, rêveuse et sage, l'autre, Louise, fine mouche et spontanée. Leur oncle, cousin de Richelieu et gouverneur de Touraine, veut obliger les deux jeunes filles à prendre le voile. Mais nos mousquetaires, amoureux ou en voie de l'être, sauront l'en dissuader, conquérir les donzelles et tout finira par des chansons… de mariage. C'est la glorieuse époque de l'opérette française – Offenbach a montré le chemin -, le temps de « La fille de Mme Angot », des « Cloches de Corneville » ou de la « Mascotte », sur fond cette fois d'un XVII siècle bon enfant avec perruques Louis XIII et grands chapeaux à plumets. Le nom de l'auteur, Louis VARNEY (1844-1908) a disparu des mémoires. Injustice suprême quand on écoute cette musique entraînante, émouvante, concentré de divers styles par un homme qui les connaît bien et qui met de la gourmandise à les traiter, en trouvant aussi sa propre voix. Si le titre des « Mousquetaires au Couvent » est aujourd'hui plus connu que son auteur, il est bon de redonner à VARNEY la même notoriété, peut être pas qu'Offenbach mais que Charles Lecocq, Edmonde Audran ou, plus tard, André Messager. Le quintette de l'Echelle, les couplets de l'abbé Bridaine, le prêche de Brissac, la complainte amoureuse de Marie, la prière des faux moines ou les danses de village qui rythment l'œuvre, le justifient amplement. Se mêlent ainsi gaité, charme, panache et tendresse sur un tapis de belles mélodies. Bertrand RENARD

C'est l'opérette la plus célèbre de l'après Offenbach Jolie musique, grands airs de répertoire, ballet, comique de situation, romantisme, conspiration…