Riad Dharma Essaouira

L’ancienne Mogador, devenue au fil du temps le creuset de diverses cultures, accueille depuis 1997 un festival qui accorde une large place au talent des Gnaoua (artistes descendant des anciens esclaves), aux autres musiques traditionnelles marocaines et africaines. Ce festival des musiques du monde est pionnier dans le paysage culturel marocain. Initialement dédié à la musique gnaoua (celle des artistes descendant des anciens esclaves), ce festival s’apparente désormais à une rencontre de musiques traditionnelles marocaines et de world music. Bien au-delà de la profondeur mystérieuse de la tradition gnaoua, le festival fait donc appel à d’autres traditions culturelles et artistiques et permet à des musiciens de tous les horizons de mêler leur diversité pour un véritable échange créatif et un dialogue des cultures. Au programme : concerts en plein air, ateliers de formation, tables rondes, expositions et projections. Les maîtres musiciens officient toute la nuit en chantant et en dansant jusqu’à l’épuisement. La musique et l’art sous toutes ses formes emplissent la ville, les expositions se multiplient, les orchestres s’improvisent. Au programme également : colloques et débats, expositions, littérature, poésie… C’est un événement musical et culturel authentiquement marocain. Ce festival né de l’ambition de créer un pôle de découverte, de rencontre et de formation autour de la culture Gnaoua, est devenu un événement incontournable, indissociable de la ville d’Essaouira, une sorte de panorama de la nouvelle scène musicale. Le festival est un véritable projet d’action culturelle intégré, un espace de rencontre, de recherche et de formation. L’intérieur des remparts est noir de monde : le festival peut attirer plus de 300 000 personnes.