« Le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Cet adage prend tout son sens dans la situation financière et économique de l'Europe. En effet alors que certains pays d'Europe du sud subissent une profonde crise de leurs dettes, la France parvient à tirer son épingle du jeu en retrouvant des taux historiquement bas ! Conséquence : des taux de prêt immobilier qui diminuent pouvant amener les propriétaires à renégocier leur crédit immobilier contracté, par exemple en 2011.
Début janvier, la perte du triple A par la France a été une annonce retentissante et inquiétante pour les investisseurs. De ce fait, on s'attendait à ce que l'Etat paye plus cher l'argent qu'il emprunte sur les marchés.
Finalement, on constate que cette perte n'a eu aucune conséquence sur l'état des créances françaises. En effet, la France parvient à tirer des avantages de la crise de la dette européenne. La précarité des pays du sud comme la Grèce, l'Espagne ou encore l'Italie amènent les investisseurs à se diriger vers des états plus solides dont l'image de sureté les rend attractifs.
Ainsi des pays comme l'Allemagne et la Royaume-Uni ont atteint des taux d'emprunt très bas (1.3 et 1.6 %). Concernant la France, historiquement, sa dette n'a jamais connu un indice de référence de sa dette (OAT 10 ans, Obligation Assimilable du Trésor) aussi bas puisqu'elle s'élevait au 1er juin à 2,32%.
Des taux de prêts immobilier qui s'améliorent
Les deux derniers minima des taux de prêt immobilier remontent au moment où l'OAT 10 ans avait atteint en septembre 2011 un taux de 2,45% et en août 2010 un taux de 2,49%. A ces instants donnés, la France n'avait jamais connu une telle amélioration de ses taux de prêt immobilier. Aujourd'hui, il s'agit d'une situation qui tend à se reproduire.
Des taux d'emprunt qui chutent amènent donc les banques à replacer leur proposition vers des crédits immobiliers très avantageux (3,60% sur 20 ans pour les meilleurs dossiers).
Par ailleurs, devant la dégradation financière de certains pays d'Europe du Sud, certains spécialistes de la finance viennent à penser que la dette française conservera son attractivité à court terme. Le moment est donc opportun pour les emprunteurs qui peuvent espérer obtenir d'excellentes offres de rachat de prêt.
Tirer profit de la situation pour renégocier son prêt ?
Les emprunteurs qui avaient contracté des crédits au moment où les taux de prêt immobilier étaient au plus haut, comme entre mars et septembre 2011, peuvent donc tirer profit de la conjoncture actuelle. En effet, ils pourront aller à la rencontre d'autres banques qui leur proposeront un rachat de prêt immobilierà un taux plus bas.
En pratique, un ménage ayant souscrit un prêt de 250 000 € en mars 2011 a bénéficié d'un taux de 4.15% sur 20 ans, ce qui représente une mensualité de 1 535 €. Aujourd'hui avec le même dossier mais un taux de 3,60%, ce ménage pourra espérer atteindre des mensualités de 1512 € (indemnités de remboursement anticipé et frais de garantie inclus). Sur le long terme, cette différence représentera une économie de 6 775 € sur 20 ans.
De ce fait, si vous souhaiter connaître également les économies que vous pouvez réaliser, consultez notre calculatrice de rachat de prêt immobilier. Et si vous désirez franchir le pas et débuter une procédure de renégociation de prêt, vous n'aurez qu'à remplir notre simulateur de renégociation de prêt immobilier. Un conseiller financier sera à votre écoute pour vous diriger au mieux dans ces démarches.
