Avec la prise de la pilule à la place d’autres contraceptifs, les gens tombent plus facilement malades du cancer de la prostate.
Lien entre prise de la pilule et prostate
L’étude, publiée dans le British Medical Journal a passé différentes nations à la loupe, la fréquence du cancer de la prostate chez les hommes et le type de contrôle des naissances pratiqué par les femmes, et a trouvé qu’il y avait effectivement un lien entre prise de la pilule et cancer de la prostate. Comment l’expliquer ?
Les hormones féminines présentes dans la pilule et sécrétées dans l’urine seraient essentiellement entrées dans la chaîne alimentaire par l’eau potable, on en conclut donc que même après des décennies d’exposition à de petites quantités, leur présence faciliterait la transformation maligne des tissus de la prostate.
David Margel, directeur de recherche à l’Université de Toronto déclare « nous avons comparé les données officielles de 87 pays portant sur la fréquence du cancer avec l’utilisation de contraceptifs.
À la lumière de nos résultats, il est possible de déterminer que l’utilisation accrue de contraceptifs hormonaux lors des dernières décennies et l’augmentation du nombre de cas de cancer de la prostate observés dans la même période ne relèvent pas d´une simple coïncidence.
Un problème émergent
Dans le cadre de cette étude nous avons essayé d’éliminer les facteurs qui pourraient interférer avec la fiabilité de nos conclusions. Nous avons par exemple, examiné le niveau de développement et de prospérité des nations, ainsi que le niveau de contamination de l’environnement. "
Cette étude, dite écologique titrait : « l´utilisation de la pilule contraceptive est associée à un risque accru de cancer de la prostate ».
Giampaolo Velo, professeur en pharmacologie à l’Université de Vérone et directeur du Centre de pharmacovigilance de la Région de la Vénétie, conférencier lors du congrès de la Société royale de médecine consacrée aux effets sur les humains et sur la disparition des espèces dus aux très faibles doses de médicaments dans l’environnement déclare qu´il s´agit "d´un problème émergent".
il est vrai qu’il y a des théories hypothètiques, depuis des années nous connaissons les effets environnementaux des substances définies comme l’ensemble de "perturbateurs endocriniens, qui ont une activité similaire à celle des hormones, et cela a conduit à des modifications en particulier dans les espèces aquatiques".
