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la Kasbah historique sous forme d'une île au Maroc

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La Kasbah historique, située exactement au barrage Mansour Eddahbi à Ouarzazate sous forme d'une île, à quelques pas du Golf Royal, se laisse découvrir quand on prend la route vers Kalaate Maggouna la cité des fleurs, à une distance de 20 Km exactement d'Ouarzazate sur la route principale Num 10. On retrouve cette Kasbah à la droite, triomphante et visible de loin au cœur de l'eau de la rivière constitué par le barrage Mansour Eddahbi. En ce lieu, avant 1972, vivaient 13 tribus d'arabes et de berbères, chaque tribu avait ses particularités culturelles et ses origines historiques. Cependant, avec la politique des barrages qu'a suivie le Maroc après l'indépendance, ces tribus furent condamnées à quitter leur territoire contre un remboursement. A cette époque là, on a remboursé « toutes » les tribus habitant le sud du lac Dadès Darâa Ait Ouarzazate, et Kassi Abderrahman Ibn El Housseine un des bénéficiaires, sauf que le bénéfice de ce dernier relevait de l'expropriation des terres qui appartenaient à sa famille. Lors de l'opération du recensement de ces propriétés là, la commission chargée d'affaires refusa de recenser une propriété appartenant à sa famille et située à la Kasbah Nait Iddar, dont la superficie atteignait les 1600 mètres carrés à la tribu de « IZLAGANE », étant donné son emplacement sur une colline montagnarde de haute altitude. Selon la commission en charge, l'eau de ce barrage ne pourrait atteindre cette Kasbah peu importe l'élévation du niveau d'eau du barrage Mansour Eddahbi. Ainsi, on a considéré que la propriété lui appartenait, étant donné que la règle de l'expropriation ne s'appliquait pas à son cas et ne le concernait même pas. Telles étaient les paroles de cette commission chargée du recensement des propriétés, et elles ont bien rassuré Monsieur Kassi Abderrahman quant à son droit de propriété au sein d'une Kasbah dont l'histoire de la construction remontait à longtemps… Il s'agissait d'une Kasbah historique située à l'extrême sommet d'une montagne aux rivages du lac Dadès Darâa. Depuis 1972 et jusqu'en 2001, ces paroles n'ont pas quitté d'une seconde la pensée de Monsieur Kassi Abderrahman, le rassurant que son droit de propriétaire était du, surtout que cette propriété s'est retrouvée au centre des eaux de la rivière du barrage Mansour Eddahbi, et s'est retrouvée ainsi une terre naufragée vouée à la négligence étant donné l'inexistence de pont qui pouvait y permettre l'accès. Le questionnement l'interpelait très souvent pourtant, malgré tout, car son attachement à ce lieu fut un attachement au-delà du temps et de l'espace, un attachement symbolique lié à la grande famille. Sans oublier que le niveau intellectuel et notamment juridique de Monsieur Abderrahman ne lui permettait pas d'analyser les règles de droit ou leur évolution. Toutefois la famille a précieusement conservé les documents attestant du droit de propriété. En 2001, la famille Kassi découvre que la Kasbah fut exploitée par des tierces à qui l'autorité publique a accordé des autorisations, et ce pour organiser le réveillon du nouvel an baptisé sous le nom de « Morocco 2001 ». Ce fut une grande surprise pour toute la famille surtout que cette dernière croyait vivement que l'autorité publique protégeait les droits des propriétaires. C'est à ce moment là que nous avons effectué des visites à l'Agence du Bassin à Ouarzazate, et ce après avoir eu droit à une totale ignorance de la part des responsables pendant 7 ans. Etant donné le caractère urgent et incessant de l'affaire, il n'était pas question de renoncer à la défense de notre droit de propriété sur un terrain historique qui ne fut pas sujet d'expropriation. Et c'est dans ce sens que nous avons longuement travaillé durant l'année 2008 sur deux aspects : 1. L'aspect communicationnel avec la presse écrite, entendue et visuelle ainsi qu'avec les réseaux sociaux et le site internet :

• Quotidiens ; • Revues électroniques ; • Stations régionales et nationales ; • Chaînes nationales (2M) ; • Site internet : www.tighremt-ait-idar.com 2. L'aspect communicationnel avec les administrations responsables afin d'obtenir l'autorisation de traverser et de rénover la Kasbah (qui représente un palais historique) • Institutions locales à Ouarzazate (Agence des Eaux et Forêts ; Gouverneur d'Ouarzazate) • Institutions régionales à Agadir (Wali de la région d'Agadir ; Directeur de l'Agence du Bassin) • Institutions centrales à Rabat (Ministère de l'énergie, des minéraux, de l'eau et de l'environnement ; Médiateur ; Agence du Bassin ; Diwan Royal) Si nous avons arpenté tout ce chemin, à travers lequel nous avons essayé de plaidoyer notre cause auprès des responsables à travers les différentes institutions gouvernementales, c'est dans le but d'obtenir l'autorisation de pouvoir traverser pour pouvoir atteindre la propriété, afin de la rénover et d'en faire une icône historique label d'une époque ayant marqué l'histoire de cette région. C'est pour cette raison que nous sollicitons de la Haute Bienveillance de Sa Majesté le Roi Mohamed VI (surtout que nous avons la perspective d'affronter les institutions étatiques concernées en justice, non par manque de confiance en ces institutions mais plutôt en certains collaborateurs qui y travaillent. C'est pour cela que nous estimons qu'il ne servirait à rien de solliciter la juridiction, et osons solliciter l'intervention de notre Roi Mohamed VI pour que justice soit rendue. Il reste important à noter, que nous n'avons pas réclamé nos droits quant à la propriété de cette Kasbah étant donné que nous gardions en tête que les institutions responsables se devaient de protéger les droits des héritiers en tant que propriétaires, et en même temps faire de cette Kasbah une antenne pour développer le tourisme sur place, et pourquoi pas devenir un emblème pour le développement durable de cette région. Hélas, les institutions responsables n'ont assuré aucune des deux missions : ni protéger les droits des propriétaires ni exploiter la Kasbah pour le développement.

Article rédigé par : Jamal KASSI Téléphone : 00 (212) 660825359 Jamal.kassi@gmail.com