E-cigarette : un marché en plein essor
La vente de e-cigarettes en France existe déjà depuis quelques années mais ces derniers mois la demande a explosé sur le territoire et c’est ainsi que l’on voit s’ouvrir des boutiques un peu partout. A ses débuts la e-cigarette, qui est constituée de composants électroniques, souffrait de dysfonctionnements et n’était pas vraiment convaincante auprès des consommateurs. Avec l’impulsion et le dynamisme des fabricants asiatiques, les modèles se sont améliorés et au fil du temps de plus en plus d’utilisateurs adoptent la "vape attitude".
La position des gouvernements et des responsables de la santé
Le marché de la cigarette électronique a pris de vitesse les décideurs politiques, que ce soit au niveau de la France ou de l’Europe, d’autant que ce secteur c’est développé en toute indépendance, sans l'industrie du tabac et des pharmacies. A l’heure d’aujourd’hui des commissions se réunissent pour statuer sur l’usage de la cigarette électronique et de son consommable, le eliquide. C’est justement sur le eliquide que les dernières discussions en date au niveau de la Comission Européenne soulèvent la question du taux de nicotine. La e-cigarette n’étant pas considérée comme une méthode anti-tabac officielle, les organismes de santé pointent du doigt la mise en vente libre de produits nicotiniques en dehors des pharmacies et buralistes et planchent sur une un taux maximum de 4mg par recharge eliquide. La ministre de la santé, Marisol Touraine, annonce également qu’elle voudrait restreindre la e-cigarette aux mêmes règles que le tabac et l’alcool, c’est à dire d’empêcher toutes publicités et communication faisant la promotion de la e-cigarette.
Difficile d’imaginer une telle sanction. Cela signifierai tout simplement la fermeture des boutiques de cigarettes électroniques, des sites de ventes en ligne, de blogs,...
Aujourd’hui, le marché de la cigarette électronique en France fait travailler 5000 personnes. Dans ce contexte tendu de chômage, est-ce que l’état ira jusqu’au bout ?
