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Situation d'urgence d'obésité en Italie

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L'Italie est extrêmement affectée par la pandémie d'obésité qui affecte le monde occidental.

L'état d'urgence doit être maintenu

Le président de la Commission Parlementaire d'enquête sur l'obésité, Ignazio Marino, a déclaré à l'occasion de l' « Obesity day » que « l'état d'urgence devait être maintenu avec une grande attention en Italie ».

Pays où plus de 10% de la population est en surpoids dont 12% sont des enfants et des adolescents. Les régions les plus touchées par ce fléau sont les régions du Sud en Campanie par exemple, où un enfant sur cinq est obèse. La situation est encore plus alarmante en Molise, Sicile et Calabre ».

Ignazio Marino ajoute « il est encore difficile pour certains de comprendre que l'obésité est une maladie à part entière. Ce n'est pas une condition que l'on doit sous-évaluer dans la mesure où de nombreux cas entrainent des pathologies cardiovasculaires, respiratoires et de graves altérations du métabolisme.

Ces complications représentent au total 52 000 morts par an et une dépense de 23 milliards d'euros pour les services sanitaires qui doivent prendre en charge les soins des maladies liées à l'obésité.

Un nouveau projet de loi

Au delà d'un cout que l'état ne peut plus supporté, l'Italie fait face à une véritable urgence de santé publique. C'est pour cela qu'en juillet dernier, Ignazio Marino a présenté « un projet de loi proposant des solutions pour affronter l'obésité ».

Il s'agit dans un premier temps d'intégrer les cures contre l'obésité dans tous les centres hospitaliers et de mettre ensuite en place une campagne de prévention, de soin et de réhabilitation nationale. Un dispositif qui permettra non seulement d'assurer un suivi psychologique aux patients et à leur famille, mais aussi de dispenser une formation correcte aux médecins et aux pédiatres.

Des antennes régionales de prévention et de soins dispensés dans les hôpitaux de jours seront instaurées en corrélation avec le programme nationale. Le financement prévu à cet effet s'élève à 20 millions d'euros, une bricole en comparaison aux dépenses actuelles, mais un investissement qui permettra d'enrayer ce fléau.

Plutôt que de céder à la vague fiscale sur « la malbouffe » qui s'abat sur L'Europe, l'Italie préfère miser sur la mise en place de programme de sensibilisation.