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Si vous déprimez, n´achetez surtout pas de chocolat !

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La 14ème réunion du Haut Commissariat sur la nutrition et l’activité physique axée sur la lutte contre l´obésité infantile.

Taxes sur la graisse et le sucre

Le 2 Février 2012, la 14ème réunion du Haut Commissariat sur la nutrition et l’activité physique était axée sur les expériences des États membres sur les taxes sur la graisse et le sucre, sur la reformulation des aliments.

L’OMS Europe a présenté la manière dont le profilage nutritionnel pouvait soutenir la politique de nutrition, tandis que l’Institut national néerlandais pour la santé publique et l’environnement, a donné un aperçu de l’étude réalisée par la Commission européenne sur les initiatives communautaires visant à réduire l’obésité infantile dans l’UE .

Un représentant de la Commission a présenté les différentes fiscalités alimentaires nationales et taxes sur les boissons de l’UE. Les taxes sur les aliments ne sont pas encore soumises à des dispositions législatives harmonisées de l’UE et les États membres ne sont pas tenus de les notifier à la Commission européenne.

La Commission s´assure seulement que la fiscalité nationale est en conformité avec les dispositions générales de la législation européenne en ce qui concerne le fonctionnement du marché intérieur. Jusqu’à présent, les services de la Commission n’ont pas identifié de problèmes majeurs, ni la nécessité d’introduire une législation spécifique de la fiscalité sur l´alimentation des initiatives nationales.

Le Danemark, la France et la Hongrie leader de la guerre contre l´obésité

La Commission a demandé au Danemark, à la France et à la Hongrie de présenter leurs récentes lois sur les taxes sur les aliments et les boissons. Le président leur a plus particulièrement demandé de décrire les motivations de cette politique sur lesquelles les mesures spécifiques ont été établies et les mécanismes qui ont été mis en place afin d´en mesurer leur applications et leur impact sur la santé publique.

Le Danemark a présenté son approche historique de sa fiscalité sur les aliments et les boissons, ainsi que les récentes taxe sur le chocolat, les confiseries, les boissons gazeuses, et autres aliments riches en graisses saturées. Les revenus annuels sont attendus à plus de 200 M € et doivent conduire à une réduction de 4% de la consommation en graisses saturées et une réduction du taux d´obésité.

La Hongrie a réalisé une taxe sur les produits emballés riche en sucre, en sel ou en caféine.

La taxe sur les boissons sucrées françaises a pris effet le 1er Janvier 2012. Elle est appliquée sur toutes les boissons contenant du sucre ajouté ou des édulcorants artificiels .

Sur quoi va-t-on se jeter à présent ?