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Relation entre l'alcool et les relations sexuelles non protégées chez les adolescents anglais

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Relation entre l'alcool et les relations sexuelles non protégées chez les adolescents anglais

Des médecins de l'université « Royal College of Physicians » ont accusé l'alcool d'être responsable de l'augmentation des relations sexuelles non protégées parmi les adolescents vivant aux Royaume-Uni, rapporte le Daily Mail.

Le rapport établit que les grossesses non désirées et les MST sont parmi les deux conséquences de relation sexuelle non protégée chez les adolescentes sous l’influence de l’alcool.

Sur le million d'adolescentes se présentant dans une clinique chaque année au Royaume-Uni, 20% d'entre elles confessent qu'elles ne pensaient pas aller jusqu'à la relation sexuelle mais que l'alcool les y a poussé. Le Daily Mail ajoute que plus de 80% des adolescents déclarent avoir déjà eu des relations sexuelles dans un état d'ébriété.

De nombreuses adolescentes viennent régulièrement dans des cliniques de santé pour se procurer des pilules contraceptives d’urgence. De plus, le Daily Mail affirme que les médecins généralistes ont demandé l'installation de distributeurs automatiques de pilules contraceptives dans les établissements scolaires afin de sensibiliser les jeunes.

« Il est important de parler aux adolescents de leurs habitudes de consommation pour réduire les comportements sexuels à risques », explique le Dr Simon Barton de l'université « Royal College of Physicians ». Selon le Dr Barton, c’est un fait bien connu que l’alcool affecte les comportements sexuels, mais la façon dont la question est traitée par les institutions publiques n'est pas pertinente. C'est à eux d'offrir de l'aide et du soutien aux adolescentes afin qu’elles puissent être se protéger des grossesses non désirées et des infections sexuellement transmissibles.

« Il est préférable de discuter d'alcool et de rapports sexuels avec les adolescentes lorsque celles-ci viennent pour un examen de routine, plutôt que d'imposer une politique de répression », note par ailleurs le Dr Janet Wilson de la « British Association for Sexual Health and HIV ».