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Portrait Jean Claude Derey, ses engagements en filigrane

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Consultant en ressources humaines dans des organismes internationaux, Jean Claude Derey s'est forgé une bonne réputation dans le journalisme, le cinéma et la littérature. En fin ethnologue, il décrit des scènes réalistes et les rouages qui sous-tendent ces évènements, la plupart des tragédies humaines auxquelles le monde civilisé occidental a tendance à être indifférent. Psychologue de formation, sa perspicacité l'amène à analyser les origines idéologiques des phénomènes de société qu'il aborde dans ses romans. Quand le voyageur s'arrête, l'auteur reprend le bâton pour dévoiler le portrait Jean Claude Derey. La plume inscrit l'engagement de l'auteur à travers les péripéties que traversent les personnages qu'il a créés. Deux romans viennent démontrer son éloquence, sa dextérité à transfigurer les évènements qu'il a entendus, vus ou vécus pendant ses nombreux voyages en Asie, à travers l'Afrique. Ses voyages au bout du monde l'ont amené aux pèlerinages au bout des romans.

« La saison du diable », une marée noire de la nature humaine pour Jean Claude Derey le voyageur

« La Saison du diable » a vu le jour lorsque Jean Claude Derey le voyageur s'est installé à Brenne. Il en a fait le lieu et la source de ses inspirations, avec un décor campagnard où vont s'entrechoquer des personnalités à la suite d'une tragédie familiale. La mort mystérieuse du fils préféré d'un paysan propriétaire terrien fait des remous dans la sphère familiale, le jour où la bru commence à mener l'enquête. Le cinéaste et l'écrivain prennent tour à tour le relai pour décrire et mettre en scène les protagonistes et les rebondissements qui jalonnent l'investigation jusqu'à la fin du roman. La dégradation morale qui affecte les antagonistes, les drames humains figés dans le mutisme des commanditaires, des perpétrateurs et des victimes, en bref la noirceur de la nature humaine, y sont reporté à la manière d'un grand reporter qui dépeint une crise sociale aigüe. Avec sagacité, Jean Claude Derey procède à la dénonciation des valeurs paysannes démodées, axées sur le culte excentrique de la terre et de la famille, une réalité socio-culturelle dans la région du « Petit Hameau » ou d'ailleurs.

« Les Requins ne mangent jamais les nègres », illusions et désillusions par Jean Claude Derey

Jean Claude Derey connaît de toute évidence les problèmes liés à l'immigration. Dans ce roman au ton humoristique et pathétique, le journaliste aborde la question des immigrants africains attirés par les illusions de l'Europe, continent de tous les espoirs, et de leur destin tragique. L'écrivain jongle avec les allusions : les lieux, les personnages réels, les événements sont transposés dans l'imaginaire et intelligemment agencés pour cadrer l'histoire. Jean-Claude Derey, l'ethnologue, découpe au scalpel les rouages infernaux de l'immigration clandestine, y compris le rôle fabulateur des médias occidentaux. Jean-Claude Derey décrit des phénomènes de société avec un réalisme déconcertant que les lecteurs sont tout de suite plongés dans un univers où la nature humaine est rudement mise à l'épreuve à travers les vilenies, les injustices, les illusions d'un monde trompeur et de dupés.