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Pas touche à mes ovaires

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A Mount Maunganui, en Nouvelle Zélande, les femmes qui bénéficient de la couverture sociale nationale se sentent insulter de recevoir un accès gratuit aux moyens de contraception hormonaux.

« Cela signifie que les femmes ne contrôlent pas leur fécondité »

Jody Hopkinson, mère de famille, a déclaré que ce programme insinuait que les femmes étaient incapables de gérer leur propre fécondité, car certaines mères à la suite de circonstances tragiques se voient dépendre du gouvernement.

Les femmes qui dépendent de ce régime social, y compris les adolescents et les filles de bénéficiaires – recevront gratuitement un contraceptif à long terme dans le cadre des réformes sociales du gouvernement.

La Ministre du Développement Social Paula Bennett a annoncé que 1 million de dollars de financement était investi afin de fournir aux femmes un moyen de contraception réversible - comme un implant - sur le long terme. Les visites médicales seraient couvertes au même titre que le coût des contraceptifs.

Cependant, Mlle Hopkinson déclare que ce programme politique était discutable et a ajouté « je me demande si Paula Bennett offrira un contraceptif réversible à long terme aux femmes devenues mères célibataires depuis le tremblement de terre de Christchurch ? ».

« Dans quelle mesure l’État doit-il gérer mes ovaires ? »

Mlle Hopkinson a des jumelles de 3 ans. Elle a déclaré bénéficier de la couverture sociale car elle ne travaille que deux jours par semaine. Le père des filles vit quant à lui aux États-Unis.

Elle dit apprécier « le soutien à court terme dont elle bénéficie pour l´emploi et le revenu, mais n´apprécie pas en revanche qu´on lui manque de respect. Elle interroge ainsi « dans quelle mesure l’État doit-il gérer mes ovaires ? Lors des deux premières années de vie de mes jumelles, que j´élevais seules, j’ai à peine parlé à un homme, à mon père... je n´avais pas de temps pour le sexe ».

Mlle Hopkinson se demande si les femmes ayant reçu un financement de la part du gouvernement en vertu du programme de soutien aux familles bénéficieraient également d´un accès gratuit à la pilule contraceptive, et si les hommes étaient également visés.

« Il faut être deux pour danser le tango - les hommes qui ne paient pas la pension alimentaire devraient aussi recevoir gratuitement la pilule contraceptive ». D´autant plus que d´après elle, la pilule contraceptive n´est pas excessivement cher puisqu´elle lui coute environ 3 $ par mois, frais médicaux inclus.