L'université d'été du MEDEF qui s'est terminée ce vendredi a permis de sonder la température économique des PME, durement touchées par la crise qui sévit depuis 18 mois. Certains patrons de PME voient un début de reprise de l'activité mais continuent d'être méfiants et aucun ne parle encore de reprise. Le bilan entreprise reste médiocre et les dirigeants des petites et moyennes entreprises qui connaissent un frémissement de leur activité évoquent la possibilité d'un effet ponctuel ou saisonnier.
Interviewée sur ce point, la patronne du Medef, Laurence Parisot, a fait part de ses craintes concernant ce socle essentiel de l'économie française et son souhait de faire du soutien aux petites et moyennes entreprises sa priorité. Selon Laurence Parisot le plan social le plus dur, même si sa résonance médiatique est plus faible, est les dépôts de bilan des petites et moyennes entreprises. Si la tendance de défaillances continue de croitre sur ce rythme, l'année 2009 se soldera par une perte de 70.000 PME et plusieurs centaines de milliers d'emplois.
Les petites et moyennes entreprises avec le risque de dépôt de bilan le plus élevé sont les entreprises ayant une activité traditionnelle, certains chefs d'entreprises soulignent que pour réduire les risques de dépôts de bilans des entreprises il est impératif de faire évoluer les méthodes de travail. Quelques secteurs, assez jeunes et innovants, comme les entreprises vertes ou les services à la personne renouent déjà avec la croissance.
