Petite pause pour Partouche, le groupe de loisirs français : le casinotier s'est vu accorder un réaménagement de sa dette par ses créanciers et un rééchelonnement sur plus de 8 ans. Oboulo publie sur son site une analyse stratégique du Groupe Partouche, plus précisément une étude de son portefeuille d'activités.
Une dette de 233 millions d'euros
Ainsi le second casinotier en France, derrière Barrière, va pouvoir rembourser sa dette de 233 millions d'euros jusqu'en 2022. Le taux d'intérêt passera de 3,50 % à 3,25 % à partir de la mi-décembre en 2016. Fin septembre, le groupe avait lancé une procédure de sauvegarde, solution adoptée alors unanimement après 6 mois de négociations, dans le but d'étaler son remboursement dont la dernière échéance sera de 26 millions en 2012, selon le président du directoire de l'entreprise, Fabrice Paire.
Conformément à ce que prévoit le plan de sauvegarde, le groupe va verser immédiatement 37,9 millions à ses banques et fonds (dette de 238,6 millions) et 9,8 millions à Financière Parouche, son actionnaire principal (dette de 31,6 millions). En outre, il devra verser 50 % du revenu de ses ventes d'actifs. Partouche devrait céder 2 casinos situés à Ostende et Chaudfontaine (Belgique).
Partouche, qui possède 46 casinos, près de 20 hôtels, des centres thermaux, 2 golfs et 2 plages, a signé son 6ème exercice déficitaire en 2013 avec une perte de 13,1 millions d'euros. Son chiffre d'affaires s'élève à 436,4 millions, soit une baisse de 3,2 %. (Les Echos, Le Figaro)
Partouche, face à ses difficultés financières dans ses casinos , a réussi à restructurer sa dette auprès de ses créanciers
Oboulo : analyse stratégique du portefeuille du Groupe Partouche
Afin d'approfondir le sujet, le site Oboulo met à disposition une analyse stratégique du portefeuille du Groupe Partouche créé en 1973 par Isidor Partouche. Il dispose également d’études de cas sur les casinos en général, les acteurs du marché, l'évolution du marché des jeux de hasard et d'argent, etc.
