Les requêtes chiffrées de Google sont plus nombreuses que prévues

A travers Matt Cutts, Google Inc. a annoncé vers la fin de l'année 2011 qu'une partie des requêtes Google allaient être chiffrées. En pratique, cela veut dire que grâce au HTTPS, paramètre par défaut des comptes Google, les mots-clés utilisés par les internautes (connectés sur leur compte Google) ne sont plus connus des professionnels du referencement google. Cette nouvelle disposition permet à Google de promouvoir son réseau social Google+. En effet, lorsqu'un internaute effectue des requêtes alors qu'il est connecté sur son compte Google, le moteur de recherches génère en priorité les résultats recommandés par ses contacts Google+. Ainsi, les résultats sont personnalisés et de nombreux internautes apprécient une telle « attention » Matt Cutts a alors annoncé que le cryptage concernerait uniquement 10% des requêtes Google. À l'affût des moindres changements dans ce domaine, les référenceurs n'ont pas mis longtemps pour comprendre que la réalité et largement au-dessus de cette déclaration. Aux Etats-Unis, 25% des requêtes sont cryptées contre 16% sur Google.fr. Les professionnels du referencement naturel n'ont pas tardé à faire part de leur déception voire de leur colère à la suite de l'annonce de ces nouvelles. Ils ne mâchent pas leurs mots pour décrire les conséquences de cette nouvelle option. Expert en referencement site travaillant chez BDBL Media, Sébastien Billard a notamment parlé d'un désastre. Egalement un référenceur sur le site spécialisé Abondance, Olivier Andrieu a, quant à lui, fait référence à une catastrophe. En pratique, les référenceurs n'ont pas accès aux requêtes chiffrées qui ont mené les internautes sur leur site. C'est pourtant une information capitale dans le référencement étant donné que des stratégies sont mises en place à partir de ces feedbacks utilisateurs.