Aux Etats-Unis, le taux de natalité chez les adolescents a généralement baissé depuis 1991, mais les taux sont encore plus élevés que dans d’autres pays développés.
La moitié des mères-adolescentes n´utilisent aucun contraceptif
De nouvelles statistiques indiquent que la moitié des mères adolescentes tombées enceinte sans le vouloir n´utilisaient aucun contraceptif au moment de la conception.
Parmi les non-utilisatrices de contraception, plus de 31% déclarent ne pas penser pouvoir tomber enceinte à l’époque. Près de 24% ont déclaré que leur partenaire ne voulait pas utiliser de contraceptif. 22% ont déclaré que si la grossesse n’était pas voulue, elle n´avaient toutefois pas songé au risque de tomber enceinte.
La moitié des mères-adolescentes utilisaient un contraceptif quand elles sont tombées enceinte
Certaines déclarent avoir « lutter » pour se procurer un moyen de contraception - 13% ont dit qu’il était difficile d’en obtenir et 9% ont déclaré avoir éprouvé des effets secondaires. Tandis que 8% pensaient qu´elles-mêmes ou leur partenaire étaient stérile. (Les participants pouvaient donner plusieurs réponses.)
21% disent avoir utilisé une « une méthode très efficace », y compris la stérilisation, le stérilet, la pilule contraceptive, ou une injection hormonale, patch ou anneau. Environ 24% utilisaient des préservatifs, considérés comme « modérément efficaces ». Et environ 5% ont utilisé des méthodes jugées « moins efficaces », dont le diaphragme, l’éponge, la cape cervicale, la méthode Ogino et le retrait.
Le besoin urgent d´inciter les jeunes à avoir une activité sexuelle plus tardive
L’enquête n’a posé aucune question sur les détails d’utilisation du moyen de contraception, il est donc difficile de savoir pourquoi les adolescents sont tombées enceinte. Mais il est possible que les adolescentes les aient utilisé de manière incompatible, ou encore qu´elles les aient mal utilisé. Il se pourrait même qu´elles aient déclaré avoir utiliser un moyen de contraception, alors qu´elles ne l’ont pas fait.
Ces résultats permettront d’améliorer l’utilisation des contraceptifs parmi les adolescents sexuellement actifs et encourager l’utilisation cohérente de plusieurs contraceptifs efficaces.
En outre, le rapport déclare que les fournisseurs de soins, les parents et les éducateurs pourraient inciter les jeunes à avoir une activité sexuelle plus tardive, fournir des informations factuelles sur les conditions dans lesquelles la grossesse peut se produire, accroître la motivation des adolescents pour éviter la grossesse.
