D’après une nouvelle étude beaucoup de femmes pensent que les pilules contraceptives et les préservatifs sont plus adaptés dans le cadre de la prévention des grossesses.
45% des femmes surestiment l’efficacité de la pilule et des préservatifs
Des chercheurs ont découvert que sur plus de 4.100 femmes qui cherchaient un moyen de contraception, environ 45% surestimaient l’efficacité de la pilule et des préservatifs.
Selon le rapport publié dans l'American Journal of Obstetrics and Gynecology, les femmes avaient aussi une grande foi envers les patchs hormonaux contraceptifs, les anneaux vaginaux et les injections.
Le chercheur principal de l'étude le professeur Adam Drewnowski, médecin et professeur en épidémiologie et directeur du programme des sciences de la nutrition à l’Université de Washington déclare que les résultats soulignent la nécessité d’une meilleure éducation sur l'action et l'efficacité des moyens de contraception dans le monde réel.
Aux États-Unis, la pilule et le préservatif sont les formes les plus populaires de contraception réversibles mais ne sont pas les plus efficaces, contrairement aux dispositifs intra-utérins (DIU) autrement appelés stérilets et les implants contraceptifs.
Un travail de sensibilisation est nécessaire
Les stérilets sont implantés dans l’utérus, où un petit morceau de cuivre va libérer des quantités de progestatif visant à prévenir la grossesse. L’implant contraceptif, de la taille d’une allumette, est inséré sous la peau du bras, où il libère des quantités contrôlées de progestatif.
Le stérilet hormonal, vendu sous la marque Mirena, peut prévenir la grossesse pendant cinq ans, tandis que la version en cuivre, commercialisé par ParaGard, est efficace sur 10 ans. L’implant contraceptif (Implanon) est quand à lui efficace pendant trois ans.
Il est estimé qu’entre 0,2% et 0,8% des femmes qui utilisent un stérilet ont une grossesse non planifiée. Alors que ce taux ne s'élève qu'à 0,05% dans le cas des implants contraceptifs.
Avec la pilule contraceptive, le taux de grossesse est d’environ 9% par an contre 18-21% avec le préservatif.
« Nous devons faire un travail de sensibilisation du public auprès des femmes et des hommes – en ce qui concerne les taux d’échec dans le cadre d'une utilisation normale », a déclaré Eisenberg, de la St Louis School of Medicine de l’Université de Washington.
