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Le virus du papillome humain : rien à voir avec le fait de papilloner !

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Près de 7% des hommes et des femmes âgés entre 14 et 69 ans sont infectés par le virus du papillome humain.

Les hommes sont plus exposés à l´infection que les femmes

Selon une étude publiée récemment dans le Journal de la Médecine Américaine, aux Etats-Unis, le virus du papillome humain (VPH) infecte la bouche de près de 7% des hommes et des femmes âgés entre 14 et 69 ans. Les hommes sont toutefois plus concernés par la cette infection sexuelle que les femmes.

Seul 3,6% des femmes ont été diagnostiquées avec le VPH orale, tandis que 10,1% des hommes l´ont été. Les médecins disent ne pas savoir pourquoi il existe une telle différence entre les sexes, mais cela pourrait être dû aux pratiques sexuelles impliquant des rapports oraux. Le Centre de Contrôle et Prévention des Maladies (CCPM) fournit des informations spécifiquement liées au VPH et aux hommes.

Selon Roan Shari, dans un article paru dans le Times, les résultats de cette étude pourraient aider à expliquer pourquoi les cancers de la bouche et de la gorge sont en hausse depuis près de 25 ans.

Le virus du papillome humain est la Maladie Sexuellement Transmissible (MST) la plus commune, selon le CCPM. Il peut infecter un certain nombre de tissus, y compris la bouche, de plus, il existe plus de 40 types différents du virus qui peuvent infecter les organes génitaux.

Une infection pernicieuse qu´il est toutefois possible de prévenir

Comme il existe beaucoup de types de VHP différents, il est tout à fait possible d’être infecté par des souches multiples en même temps.

D´après la fameuse clinique Mayo de New-York, le corps peut souvent combattre l’infection avant que cette dernière n´entraîne l´apparition de verrues génitales - les deux souches liées au cancer du col de l’utérus ne développent généralement pas de verrues, c´est peut être la raison pour laquelle beaucoup de personnes ne réalisent pas être infectées.

Selon la Clinique Mayo, il existe quelques options en matière de prévention, telles que l’utilisation du préservatif (bien qu´il ne vous protège pas contre toutes les formes de VPH) et la vaccination, qui protège efficacement contre les virus à verrues génitales, et qui protège les personnes les plus susceptibles de développer un cancer du col utérin.

Garder toutefois à l’esprit, qu´une vaccination n’offre pas une protection absolue.