Le problème est de plus en plus fréquent en France : avoir des dents en mauvais état, et ne pas avoir la possibilité de se faire soigner, faute de moyens. Alors que les dentiste français se sont vus reprocher, dans une enquête du magazine 60 millions de consommateurs, de pratiquer des tarifs exagérés, la sécurité sociale et les mutuelles complémentaires ne prennent en charge qu’une petite partie des dépenses engagées par les patients, or ces dépenses peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros. Ainsi, de nombreux Français attendent avant de pouvoir se faire opérer, ou bien se tournent vers une solution nouvelle, en passe de devenir un phénomène de société : le tourisme dentaire. Mais que faut-il savoir avant de prendre une telle décision ?
- Les tarifs Suivant les pays, l’économie réalisée peut aller jusqu’à 70%. C’est ainsi le cas en Serbie, où le tourisme dentaire est en pleine expansion. Mais au coût de l’opération doit aussi s’ajouter les frais engendrés par le voyage et le séjour sur place...
- La qualité des soins Les dentistes d’Europe de l’Est sont en général bien formés et expérimentés, et ils exercent dans les mêmes conditions que leurs confrères français ou allemands. Encore faut-il s’en assurer... Par ailleurs, ils utilisent, dans le cas des implants dentaires, des produits provenant ou bien de Chine (et de réputation douteuse) ou bien d’Europe.
- Le suivi des soins Certains remettent à leurs patients un document qui peut se révéler très utile au retour du patient en France, et reconnu par l’Ordre des Chirurgiens dentistes français : le passeport implantaire.
- En quelle langue communiquer ? Les Français qui ne pratiquent pas (ou mal) les langues étrangères peuvent préférer consulter des dentistes francophones. C’est possible, via certaines agences, mais il est à nouveau préférable de le vérifier avant de partir...
