Le secret pour libérer le mystérieux orgasme féminin pourrait bien se cacher dans chacune de nos têtes.
Le dysfonctionnement sexuel féminin est-il vraiment une maladie ?
La recherche suggère que le fait de considérer la dysfonction sexuelle (chez la femme) comme une maladie pourrait être un mythe, et que les femmes auraient tendance à trop penser au sexe et à l’amour.
Le très fameux sexologue Barry Komisaruk et son équipe de chercheurs de l’Université Rutgers étudient l’orgasme féminin dans l’espoir de percer un jour les secrets insaisissables du pic de plaisir chez la femme. De plus ils cherchent à analyser si la dysfonction sexuelle féminine est véritablement une maladie.
Kayt Sukel s´est portée volontaire pour se masturber dans un appareil à IRM alors que l’équipe du professeur Komisaruk surveillait son activité cérébrale au moment où elle atteignait l´orgasme.
Kayt Sukel a déclaré être mariée, heureuse ez qu´elle jouissait d´une vie sexuelle épanouissante jusuq´à la naissance de son fils. Aprés laquelle sa libido s´est émiettée et son mariage de même. En tant que maman nouvellement célibataire, elle souhaite savoir quel est l´influence de l’amour et de la luxure sur nos cerveaux.
Son livre, "Dirty Minds : comment notre cerveau influence notre amour, notre sexualités et nos relations », explore l’idée selon laquelle le cerveau serait le plus puissant organe sexuel de la femme.
Une des plus fortes activités cérébrales jamais enregistrées
Kayt Sukel déclare que « la réponse se trouve probablement dans de nouvelles expériences sexuelles, ou en vous, à savoir si vous êtes suffisamment ouvert, ou capable de communiquer ».
En regardant l’activité d’un cerveau féminin pendant l’orgasme, le professeur Komisaruk déclare avoir observé que les 80 différentes régions du cerveau ont atteint leur niveau maximum d’activité. « L’orgasme est un des phénomènes qui sollicitent le plus le cerveau. La seule autre chose réputée pour une telle activité généralisée du cerveau est l’épilepsie ».
Après que la FDA ait approuvé le Viagra en 1998 et qu´il soit vendu par millions, des millions d’hommes ont soudainement se sont diagnostiqués la dysfonction érectile et prescrire la petite pilule bleue, ou encore le Cialis ou le Levitra, tous remboursés par l’assurance. Selon le National Institutes of Health, 18 millions d’hommes américains, âgés de 20 ans et plus, avaient été diagnostiqués avec une dysfonction érectile en 2007.
Plus d’une décennie après l´arrivée des tablettes de Viagra en pharmacie, les femmes se sentent encore exclues. Komisaruk a dit qu’il espère trouver une réponse pour les femmes qui n’ont pas le désir sexuel, en particulier ceux qui semblent incapables de l’orgasme à tous.o
