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La prévention un investissement, pas un coût

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La prévention un investissement, pas un coût

Si 80% des dirigeants d’entreprises connaissent leurs obligations concernant la prévention des risques professionnels, seulement 30% d’entre eux semblent réellement prendre la chose au sérieux. Et pourtant les accidents du travail et les maladies professionnelles coutent en Europe jusqu’à 4% du PIB des pays. Et pourtant plus de 37 millions de jours d’incapacité au travail sont recensés en France chaque année ! Les accidents et maladies sont bien évidemment un coût, important même. Il est donc aujourd’hui indispensable d’envisager la prévention des risques comme un véritable outil de management nécessitant une attention particulière, l’utilisation d’outils performant et plus de tableau Excel copié collé.

Depuis 2001 et l’apparition du document unique, les chefs d’entreprises ont perçu la prévention sécurité santé au travail comme une contrainte, un coût. Si la majeure partie d’entre eux se conforme au moins aux obligations légales (établissement du document unique, déclarations administratives, fiche pénibilité ...), la mentalité française se cantonne encore à considérer le préventeur comme un inquisiteur.

Et pourtant, comme l’explique l’article de Linksoft : La prévention des risques professionnels, outil de croissance (Publié le 10 mars, par Linksoft), la prévention des risques ne peut plus être envisager comme un coût. Contrairement aux idées reçus il s’agit plutôt d’un investissement, et de nombreuses études européennes le prouve. Plutôt rentable même puisqu’ il peut rapporter 2.20 euros pour chaque euro investi par année et par employé. Le retour sur l’investissement moyen est à 1.5 ans pour un projet de prévention d’une durée de 5 ans.

N’allez pas croire qu’il s’agit de mettre de l’argent sur deux trois points que votre délégué syndical met en avant et que votre productivité va exploser ! Non, il faut bien faire les choses et que la prévention s’inscrive dans un véritable projet de management en premier chef. En faisant les choses dans l’ordre, en hiérarchisant les risques, les recommandations, les investissements même, les accidents du travail et maladies professionnelles diminueront, augmentant par la même la productivité au sein de l’entreprise, proportionnellement au bien-être de tout le personnel.