Selon une étude américaine publiée en 2007 dans le Journal of Social and Clinical psychology, et rapportée dans le New York Times il y a quelques jours, la compassion envers soi-même aiderait à atteindre son poids d’équilibre.
Kristen Neff, de l’université du Texas, définit la compassion de soi selon 3 axes : la bienveillance envers soi-même, la reconnaissance de son humanité et la pleine conscience.
D’après une étude menée sur 84 étudiantes, être ni trop critique ni trop négatif envers soi-même permettrait de respecter plus aisément ses sensations de satiété.
En effet, si l’on commence à consommer un aliment dont on se prive à longueur de temps car chargé d’émotions négatives ("je ne mange pas de nutella, même si j’aime beaucoup cela, car le nutella fait grossir"), la fois où l’on va en manger en continuant à en penser du mal, on en mangera, pour des raisons émotionnelles, plus en quantités que si l’on en mangeait sans arrières pensées.
"L'auto-compassion est un élément manquant de tous les régimes et programmes de perte de poids", selon Jean Fain de l’Université d’Harvard qui vient de publier "The Self Compassion Diet" (Editions Sounds True).
