A l'heure de la crise, le moteur de la finance marche au ralenti. Il devient de plus en plus difficile d'investir son argent sur des placements dynamiques. Le spectre de la bulle financière guette inexorablement l'investisseur pour engloutir ses liquidités dans des profondeurs insondables. Heureusement, de nombreuses personnes ne s'admettent pas vaincues et cherchent dans ces temps difficiles à recréer de l'activité et des emplois au travers de petites entreprises innovantes. Mais pour toute création, il faut une mise de fond au départ, qui doit être plus ou moins importante suivant l'activité et l'infrastructure nécessaire pour l'exercer.
On considère généralement qu'un entrepreneur peut réunir jusqu'à 100 000 euros en sollicitant la famille et les amis. Mais il s'agit là d'une bien petite somme face aux besoins en locaux, en matériel et en personnel. Elle est généralement insuffisante, et les banquiers sont très réticents à la moindre prise de risque, et à tout ce qu'ils ne reconnaissent pas comme déjà bien éprouvé. Autant dire que l'innovation n'est pas ce qu'ils préfèrent. L'émergence de l'internet et des réseaux sociaux facilite une pratique courante aux Etats Unis depuis plus de 60 ans, et qui rentre de plus en plus dans les mœurs ici : le crowdfunding, que l'on peut traduire par mise de fond par la foule. Un nombre important de petits ou moyens investisseurs, que l'on nomme business angel, soutiennent conjointement un projet au travers d'un financement participatif. Les motivations peuvent être très variables : membres d'une même école, réseau d'entraide d'entrepreneuses féminines, soutien d'entreprises à but social ou écologique, et bien sûr, ne nous voilons pas la face, faire un bon placement rentable.
Investir startup comporte indéniablement une prise de risque, et il faut dès le départ être conscient que l'on peut perdre toute la mise, si les faits ne correspondent pas aux espérances. Ceci dit, le dispositif législatif encourage fortement ce type d'initiative, dans l'espoir de stimuler le tissu économique du pays. Un investissement PME est déductible à hauteur de 18% de l'impôt sur le revenu (IR) avec un plafond de 50 000 euros donnant 9000 euros de déduction pour une personne seule et le double pour un couple marié. Les personnes assujetties à l'impôt sur la fortune (ISF 2013) peuvent utiliser le dispositif de la loi TEPA et déduire 50% des sommes investies, qui sont plafonnées à 90 000 euros pour 45 000 euros de déduction. Les sommes économisées sur l'impôt peuvent être considérées comme le premier gain. Pour le reste, si l'argent n'est pas disponible immédiatement, la loi obligeant à le laisser bloquer 5 ans au minimum, il est investi dans des parts de société qui vous appartiennent, qui peuvent vous rapporter, et être revendues lorsque l'échéance est venue.
Avoir à faire à une plateforme de crowdfunding, qui a le statut de conseil en investissement financier, permet d'avoir accès facilement à un nombre d'entreprises éligibles pour les avantages fiscaux. Il est possible de sélectionner celles qui ont vos faveurs, et de répartir vos investissements sur différents projets pour répartir les risques.
Tous les moyens permettant de réduire les impôts sont toujours les bienvenus. Anaxago est spécialisé dans le conseil financier, et réunit les investisseurs potentiels pour un investissement pme. Les sommes ainsi placées peuvent être déduites de l’impôt sur le revenu à 18 %, et à hauteur de 50 % de l’impôt sur la fortune (ISF 2013).
