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Etudiants, contraception et IST

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On pourrait croire qu'à force de messages préventifs véhiculés sur tous les campus universitaires les étudiants seraient au fait quant à leur santé sexuelle. Une étude qui vient d'être menée portant sur la santé des étudiants nous apprend que si les étudiants sont plus de 9/10 à utiliser un préservatif lors du 1er rapport sexuel, ce chiffre tombe à 7 sur 10 lorsque les rapports sexuels avec le même partenaire sont plus fréquents.

Il semblerait aussi qu'une tendance se dessine quant à la déresponsabilisation des garçons. Aussi, après le 1er rapport sexuel les garçons auraient plus tendance que les filles à faire l'impasse sur le préservatif. Ils pensent pour la plupart que la pilule est une contraception suffisante après la 1ère nuit ensemble et font entièrement confiance à leur partenaire. Il existe aussi chez les garçons un sentiment de ne pas être responsable de la contraception, cette « tâche » étant attribuée aux filles.

De plus, certains étudiants refusent de porter le préservatif, bien que ce soit l'unique protection contre les infections sexuellement transmissibles.

Contraception d'urgence

La contraception d'urgence aurait été utilisée par environ 36% des étudiantes pour qui la première cause reste un accident de préservatif devant l'oubli de pilule. 10% d'entre elles ont déclaré avoir eu recours à la pilule du lendemain car elles ne s'étaient pas protégées.

En ce qui concerne l'IVG, 3% des étudiantes sondées y auraient eu recours. Il semblerait que si les garçons se préoccupent plus de la protection contre les grossesses (qu'ils délèguent aux filles) que des IST, les filles quant à elles vont plutôt négliger la contraception et se préoccuper de la protection contre les infections sexuellement transmissibles.

Dépistages et bilans

Il semblerait que les étudiantes, pour des raisons économiques ou autres négligeraient leur bilan gynécologique et que seule une étudiante sur deux effectuerait un bilan complet auprès d'un gynécologue chaque année.

Dans le même ordre d'idée, les chiffres montrent que près de 60% des étudiant négligent les dépistages contre les IST et sont chaque année des milliers à transmettre des infections à leurs partenaires.