Vous pensez que votre enfant n’est pas tenté par la malbouffe à l’école ? Une étude révèle que la moitié des enfants du publique et du privée accèdent aisément à la malbouffe.
Salés, sucrés mais trop peu de produits sains
Une étude révèle que la moitié des enfants du publique et du privée ont eu un accès facile aux distributeurs automatiques, à la cafétéria et aux boutiques de l’école. Et ils ne vendent pas que des bâtonnets de carottes.
L’étude, publiée récemment dans les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine dans le cadre d´une analyse profonde des causes de l´obésité infantile, a examiné les aliments auxquels les enfants ont eu accès pendant leur pause déjeuner à l´école.
Les chercheurs ont interrogé 2,647 enfants d´écoles primaires publiques et 1,205 d´écoles primaires privées de 2006 à 2010. Les aliments disponibles ont été regroupés par catégories : produits salés (faible en matières grasses et normaux), les produits allégés, les produits sucrés (faible en matières grasses et normaux) et les aliments plus sains tels que les salades, les fruits et les légumes frais.
La moitié des élèves du publique et du privée ont réussi à acheter des aliments provenant d’au moins l’un des points de vente de leur école. Les élèves ont eu un accès facile à des aliments sucrés, tandis que les aliments sains ne sont pas très accessibles. Toutefois, prés des deux tiers des élèves ont été en mesure d’acheter des légumes, des fruits ou des salades.
Les écoles américaines se soucient-elles vraiment de l´obésité infantile ?
D´un point de vue géographique, les enfants des écoles publiques situées dans le Sud avaient un plus grand accès aux points de vente, et étaient plus en mesure d’acheter des aliments salés et sucrés.
L’obésité infantile continue d’être un sujet de préoccupation pour les écoles, certaines ont ajouté des programmes ciblant la question. En Janvier dernier, l’US Department of Agriculture (USDA) a publié des directives et des circulaires visant à inciter les cantines scolaires à préparer des repas scolaires plus sains.
« Offrir des aliments plus sains et des boissons plus saines est important car cela permet de renforcer les messages sur l’éducation nutritionnelle » écrivent les auteurs de l´étude, « et de faire en sorte que les écoles soient en conformité avec les recommandations nutritionnelles, tout en fournissant également une source de revenus nécessaires pour leur bon fonctionnement ».
