Tout d’abord, les métiers de l’artisanat reviennent en force dans l’orientation des jeunes d’aujourd’hui. Devenir plombier, électricien ou vitrier n’est plus réservé au soi-disant moins doué de la famille. De plus, en cumulant des aptitudes manuelles avec des notions de gestion et de commerce, beaucoup d’artisans travaillent aujourd’hui à leur compte.
Aujourd’hui, faisons un focus sur le métier de vitrier en explorant son quotidien, les cursus à suivre et les dispositions naturelles à posséder pour se lancer dans cette profession.
Le quotidien du vitrier
En premier lieu spécialiste du verre, le vitrier habille les fenêtres et les portes-fenêtres. Cette intervention se fait en remplacement de vitrage brisé ou sur un chantier bâtissant du neuf. Le vitrier mesure et découpe son verre en atelier et vient les poser directement sur le chantier. Par ailleurs, il travaille très étroitement avec d’autres corps artisans. Electricien, plombier, carreleur, maçon...
Ensuite, le vitrier peut travailler au sein d’une entreprise de bâtiment. Salarié, il effectue un horaire hebdomadaire correspondant à sa convention collective. Toutefois, il peut également devenir artisan et ouvrir sa propre affaire. Dans ce cas, il aura aussi à gérer la partie gestion, comptable et commerciale inhérente à ce statut.
Cursus et aptitudes naturelles
Il existe plusieurs diplômes à obtenir pour devenir vitrier. Avec une partie d’apprentissage très bénéfique, il peut obtenir un CAP Miroiterie. Le BAC PRO ouvrages du bâtiment : aluminium, verre et matériaux de synthèse offre un diplôme niveau BAC. Enfin, il existe aussi un Brevet de Technicien en Miroiterie.
Côté aptitudes naturelles, l’apprenti vitrier devra pouvoir bénéficier d’une excellent condition physique. Une vue parfaite reste également nécessaire pour réaliser des travaux de précision.
Créatif doué d’un vrai sens de l’esthétique, le vitrier artisan à son compte doit également savoir entretenir un bon relationnel.
Pour conclure, disons aussi que le salaire d’un vitrier débutant est d’environ 1500 € brut mensuel. Toutefois, avec le statut artisan, ce traitement mensuel peut largement être dépassé.
